Avec l’absence de Roger Federer, Stan Wawrinka a bien l’intention de briller, enfin, devant le public bâlois et de briser la malédiction qui le touche lorsqu’il évolue à domicile.
C’est un fait étrange. Alors qu’il a mis fin à de nombreuses barrières psychologiques au cours de sa carrière, Stan Wawrinka a toujours eu du mal à évoluer à domicile. Battu au premier tour lors des quatre dernières éditions, le Vaudois sait qu’il est attendu à Bâle alors que Roger Federer, finaliste des 10 dernières éditions, est absent. Le numéro trois mondial doit donc faire oublier l’enfant chéri. A la St. Jakobshalle, ses meilleures performances ont été réalisées en 2006 et 2011 avec une demi‐finale. En 12 participations, son bilan est de neuf victoires pour 12 défaites.
« Je ne peux que faire mieux »
Néanmoins, le récent vainqueur de l’US Open s’est montré assez optimiste lors de son passage au traditionnel media day (propos relayés par RTS). « Je ne peux que faire mieux que ces dernières années. Bâle reste un tournoi que j’apprécie, qui se joue dans une salle pleine et où je suis très soutenu. Je sais que je peux m’y illustrer. Et je l’ai prouvé par le passé (NDLR : demi‐finale en 2006 et 2011). » Sa réussite en bord de Rhin dépend selon lui de sa capacité à s’adapter à la surface : « Les conditions de jeu sont rapides. Et si je suis hésitant, je sais que mon niveau de jeu peut rapidement baisser. »
Genève, un déclic ?
Avant de débarquer à la St. Jakobshalle où il débutera mardi contre son compatriote Marco Chiudinelli, l’élève de Magnus Norman peut être rassuré. En mai dernier, il a brisé une première barrière en remportant le titre du côté de Genève. Un succès qui peut être vécu comme un déclic afin de briser la malédiction qui le touche devant son public. Suffisant pour devenir Stan The Man à Bâle ?
Publié le lundi 24 octobre 2016 à 10:30