Federer : « J’ai un plan »

Vainqueur de Philipp Kohlschreiber en huitièmes de finale à Bercy, Roger Federer s’est donné le droit d’af­fronter Juan Martin Del Potro pour une place dans le dernier carré à Bercy. L’occasion de prendre une revanche de la finale perdue dimanche à Bâle face à l’Argentin ? Le Suisse veut y croire.

C’est toujours plus facile d’af­fronter un joueur contre qui on mène 7–0 dans ses faces‑à‑faces, non ?

C’est bien d’être en tête au niveau du head‐to‐head, on sait que c’est à l’ad­ver­saire d’es­sayer d’in­verser la tendance mais il y a toujours la peur que ce soit la première fois qu’il vous batte. C’est normal, c’est humain. Je suis content de ce match aujourd’hui car du début jusqu’à la fin, j’ai joué très régulièrement et j’ai réussi à bien terminer le match. C’était bien parce qu’au début c’était dur, il a eu des opportunités, il méritait le break. Mais je suis resté solide et j’ai réussi à le breaker, ce qui m’a permis de rester en contrôle du match. Au deuxième set, il fait deux doubles fautes, rate quelques services et je saisis l’oc­ca­sion. Le match dans l’en­semble a été bon. 

Est‐ce impor­tant de conserver votre énergie et de boucler rapi­de­ment les matchs ?

Dans l’idéal, oui, j’ai­me­rais toujours gagner les matchs en 45 minutes. Mais ce n’est pas très bien pour les spec­ta­teurs. En tout cas, j’es­saie de me concen­trer pour gagner autant de matchs que possible, pour essayer de recueillir des infor­ma­tions sur mon jeu. J’ai trouvé ce match très bon. Je me suis senti bien pour ce deuxième tour à Paris, c’est bien de se sentir aussi à l’aise aussi tôt dans le tournoi. J’espère main­tenir ce niveau de jeu et peut‐être même l’améliorer.

Maintenant, c’est Del Potro…

C’est un peu plus rapide ici qu’à Bâle où on s’est affronté dimanche. Là‑bas, on n’a pas fait de très longs échanges. Je m’at­tends à quelque chose de simi­laire ici. Les points seront plus rapides ici. Il y aura moins de rythme, ce qui ne sera pas forcément une mauvaise chose pour moi. À moi d’être plus régulier, peut‐être au niveau du service surtout. Parce qu’à Bâle j’ai fait 3 doubles fautes dans le premier jeu du troisième set, et je ne peux pas me permettre ce type de choses contre un joueur de son calibre. Mais je me sens assez frais. Je suis curieux de savoir comment lui se sent. En tout cas, qu’il soit fatigué ou non, il servira très fort, j’en suis sûr et il faudra que je sois en bonne forme. (…) C’est un match impor­tant pour moi. Je dois saisir ma chance. J’ai vrai­ment eu de très bons passage contre lui pendant cette finale à Bâle, surtout au deuxième set. En tout cas, je vais tout donner. Il est possible qu’on soit de nouveau dans le même groupe à Londres, alors forcément ce serait pas bien de perdre encore une fois de plus, mais si c’est le cas, j’ac­cepte, et si je gagne, cela me donnera peut‐être quelque chose d’extra pour Londres. J’ai une idée du plan de jeu que je veux mettre en place. C’est impor­tant main­te­nant de pouvoir le faire.

De votre envoyée spéciale à Paris Bercy

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Publié le jeudi 31 octobre 2013 à 22:23