Federer est prêt

-

Roger Federer a remporté sa première médaille olym­pique en simple lors des Jeux de Londres. Son échec en finale n’a en rien entamé sa joie de ramener une breloque d’argent en Suisse. Puis le numéro un mondial s’est retiré dans ses montagnes pour récu­pérer au mieux en vue du tournoi de Cincinnati. Il a tenu hier après‐midi une confé­rence de presse fleuve où il est revenu sur ses ambi­tions pour ce Masters 1000.

Sur place depuis la fin de semaine dernière, Roger Federer a eu le temps de s’ac­cli­mater au Decoturf de Cincy. Il faut dire que le Suisse pour­rait s’en vouloir de manquer ce tournoi qu’il a déjà remporté à quatre reprises (2005, 2007, 2009 et 2010). S’il a fait une croix sur Toronto, c’est égale­ment pour assurer dans l’Ohio. Pour lui, il n’est pas ques­tion de préparer l’US Open cette semaine, seule la victoire finale semble compter à ses yeux :

« La prépa­ra­tion pour New York, ce sera pour la semaine prochaine. Mais ce n’est pas une semaine de prépa­ra­tion, c’est une semaine de tournoi. Ici soit je joue vrai­ment très bien ou soit je joue juste vrai­ment mal, c’est pour­quoi la concen­tra­tion est impor­tante dès les premiers tours. Il est vrai que lorsque j’ar­rive à bien me lancer, je joue extrê­me­ment bien. J’ai toujours aimé venir ici. »

La couleur est annoncée. Seulement le Suisse arrive aux Etats‐Unis sans avoir joué un seul match sur dur depuis sa défaite au troi­sième tour de Miami face à Andy Roddick. Une situa­tion quelque peu déli­cate accom­pa­gnée d’une prépa­ra­tion très courte. Le numéro un mondial le concède mais demeure sûr de sa force :

« Il n’y a pas de doute à ce sujet, ce n’est pas une prépa­ra­tion idéale (…) C’est très dur pour le corps et l’es­prit de voyager à l’autre bout du monde, de jouer sur une diffé­rente surface, de gagner, et de recom­mencer semaine après semaine. L’US Open approche seule­ment. Il n’a pas encore commencé (…) Physiquement je me sens bien. Le corps souffre les premiers jours car le mouve­ment est diffé­rent, Mais tout le monde a ce genre de problème au début (…) Je sens que cette année je suis plus en paix. »