Défait par Maximilian Marterer au premier tour (2−6, 6–4, 6–4) de l’Open Parc Auverne‐Rhône‐Alpes, Gaël Monfils est revenu sur son résultat, mais aussi sur Roland‐Garros qui arrive dans une semaine et sur son état physique et mental. Morceaux choisis.
Sur son match face à Marterer…
« J’ai bien commencé le match, derrière je n’ai pas su garder la bonne intensité pour gagner en deux sets. Derrière j’ai eu un passage encore plus dur, comme souvent ces derniers temps, c’est un peu dur pour moi de garder le cap. J’ai commencé à faire beaucoup de fautes, forcément lui se met à mieux jouer, ça tourne très vite. Après j’arrive à revenir un petit peu dedans, mais voilà Max a bien fini son match. Le public était magnifique, je n’aime pas perdre en France comme cela, il y avait une bonne ambiance, c’est dommage. »
Sur son jeu en ce moment…
« Ce n’est pas que sur terre battue que je ne gagne pas beaucoup, je ne gagne pas beaucoup tout court. A Rome, je commence bien le match comme ici, mais tranquillement mon jeu s’envole, je fais des fautes, je panique sur ma manière de créer les points, ce n’est pas facile. Je rentre souvent bien dans mes matchs et dès que je commence à rater quelques points, et là ça ne va plus dans le jeu. »
Sur son niveau physique et mental…
« Aujourd’hui ça allait mieux, j’ai réussi à avoir de la bonne intensité, à bien me déplacer. C’est compliqué mentalement, on cherche des solutions mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. C’est fini aujourd’hui mais on repart demain. Chaque tournoi est peut‐être une mauvaise période, je vais me concentrer pour dans une semaine, en ce moment c’est dur mentalement et ça joue sur mon physique. Je panique tout seul, quand je commence à rater des points. »
Sur Roland‐Garros…
« Nadal est favori, mais certains joueurs l’ont déjà battu, ce sera eux les outsiders. Cette année je pense que ce sera dur, je ne vais pas mentir. Roland pas Roland, en ce moment je prends chaque semaine une par une. Roland, c’est mon rêve de gamin mais en ce moment c’est vraiment dur, je ne vais pas dire cette année : on ne sait pas ce qu’il peut se passer, non c’est très dur cette année. Cette année si je gagne un match je suis très content, j’arrive sans rien, c’est un Roland compliqué qui arrive. »
De votre envoyé spécial à Lyon
Publié le lundi 21 mai 2018 à 22:35