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Simon : « L’impression d’avoir couru après le temps pour essayer d’être en forme »

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Gilles Simon ne verra pas les quarts de finale de l’Open 13 Provence, stoppé par Filip Krajinovic (6−3, 6–3). Gêné par une douleur au poignet, le Niçois cherche sa forme afin d’enchaîner les résultats.

Gilles, aviez‐vous un petit problème au poignet ?

J’ai un petit souci et j’essaie de faire ce que je peux. C’était dur, surtout côté revers. Il arri­vait bien à trouver cette zone, un peu longue, et moi j’avais du mal à m’engager et à frapper fort. Il s’ouvrait le terrain et prenait le contrôle du jeu. C’est une douleur ressentie depuis dimanche et qui traîne. C’était assez gênant au premier tour, mais j’avais maîtrisé et aujourd’hui (lire ce jeudi), elle a pris un peu trop de place. 

Savez‐vous de quoi s’agit-il ?

Ce n’est pas la première fois que je ressens cette douleur. C’est gênant, ce n’est pas drama­tique, mais ça n’aide pas. Ce qui m’avait bien réussi cet hiver c’est que je m’étais préparé en étant parfait à l’entraînement, je mettais des choses en place et j’ai réussi à amener ça sur le premier tournoi de la saison (titre à Pune). Je sens que ça se complique et dès les entraî­ne­ments c’est moins bien. On fait atten­tion, il y a moins d’engagement et ça se ressent sur les matchs.

Quel regard portez‐vous sur ces deux premiers mois de compétition ?

Suite à ma bles­sure à l’Open d’Australie, j’ai essayé de me remettre en forme. J’ai juste l’impression d’avoir couru après le temps en perma­nence pour essayer d’être en forme. C’est ce que je faisais trois, quatre jours avant, je tenais le premier match tant bien que mal et ensuite, ça « se re‐casse la gueule », je reprends trois ou quatre jours et j’ai fait ça trois semaines de suite. J’espérais régler les problèmes en jouant et ça n’a pas été le cas. Dimanche, quand j’ai pris une petite décharge dans le poignet à l’entraînement, je me suis dit que ça deve­nait pénible…

Qu’allez-vous faire pour la suite : conti­nuer à jouer ou couper légè­re­ment pour soigner ces pépins ?

J’ai un peu de temps jusqu’à Indian Wells (8 au 18 mars), donc je vais voir. Je trouve ça dommage car je sens plutôt bien la balle fina­le­ment… Pour moi, c’est très impor­tant d’être en forme physi­que­ment car je joue beau­coup d’échanges du fond de court. Il faut que je sois vif sur les jambes, que je voie tôt et j’arrive à bien le faire quand je n’ai pas d’autres pensées en tête. Sur ce match, il y a plusieurs points où c’est le cas : il sert fort sur mon revers, je regarde si j’ai mal et il a déjà fait une amortie et je n’y suis pas (rire).

De votre envoyé spécial à Marseille