Roger Federer a fait sa rentrée sur terre battue. Fraîchement marié, il élimine Andreas Seppi 6–4 6–4, faisant le nécessaire avec un tennis mi‐figue, mi‐raisin.
Roger Federer a digéré sa nuit de noces. Probablement encore fatigué de toutes ces émotions, il n’élimine Andreas Seppi qu’au terme d’un match irrégulier et 1h23 passée sur le court. Le premier set le voit alterner le bon et le moins bon : fautes directes en coup droit, balles de breaks concédées… Il semble impatient d’en finir avant même d’avoir commencer. Mais son réalisme et une belle qualité de revers lui permettent de déborder Seppi et de réaliser le seul break à 4–4, anéantissant, ce faisant, les velléités et espoirs de l’Italien pour cette première manche.
Roger, impatient mais réaliste
Probablement déçu et énervé contre lui‐même, Seppi, déconcentré, se fait breaker d’entrée de second set après deux doubles fautes. Roger fait alors la course en tête jusqu’à la fin du match, n’étant inquiété sur son service qu’à une seule reprise. Il conclut un peu difficilement, mais profite des errements et des cadeaux de son adversaire, 6–4 6–4.
Une prestation inégale
La qualité de service de Federer durant ce match est à l’image de sa performance, inégale et double : 47% de premières sur le match, 31% dans le deuxième set… Mais 26 points sur 30 remportés sur cette même première balle. Avec 60% de points gagnés derrière la seconde et ses deux breaks réalisés aux moments les plus opportuns, il livre, là, une prestation difficilement analysable, rassurante par certains aspects, à améliorer par d’autres. Une prestation de deuxième tour, une prestation d’entrée en jeu, tout simplement.
« Je suis soulagé »
Quoiqu’il en soit, il est « content de gagner [son] premier match de l’année sur terre battue. » Se rappelant probablement une mauvaise surprise à Rome, en 2007, contre un autre Italien, Volandri, il s’attendait à ce que ce ne « [soit] pas facile », face à « un joueur qui joue en rythme ». Il s’avoue « soulagé » et se concentre à présent sur son huitième de finale. Ce sera contre un ami : Stanislas Wawrinka, avec qui il a vécu l’une de ses plus belles émotions en 2008 (titre olympique en double à ses côtés). « Je n’ai jamais joué contre Stan sur terre battue mais je suis ravi de l’affronter », affirme‐t‐il. Wawrinka sera sûrement fatigué après son marathon de 2h40 contre Vassello‐Arguello, 2–6 7–5 6–2. Il risque, néanmoins, de constituer un défi un peu plus consistant pour le numéro 2 mondial.
Mirka, va falloir le booster un peu ton Roger !
Publié le mercredi 15 avril 2009 à 15:24