Richard Gasquet reste sur sa dynamique de Marrakech où il était demi‐finaliste en domptant son compatriote Jérémy Chardy pour ses débuts sur le Rocher (6−4, 7–6(5)). Le Biterrois, qui n’a pas été épargné par les blessures notamment au psoas, met tout en œuvre pour retrouver son meilleur niveau.
Richard, satisfait de vous sortir de ce piège face à Jérémy Chardy qui était en forme depuis la tournée américaine ?
Ça fait du bien de faire des matchs, j’enchaîne deux tournois avec celui de Marrakech la semaine dernière où j’avais encore du mal à récupérer mais je m’y attendais. J’avais besoin de m’entraîner et de faire des matchs, c’est pour ça aussi que je suis allé à Marrakech. Il y a encore du chemin pour être au top mais aujourd’hui ça va beaucoup mieux.
Ce succès vous rassure ?
Je me suis beaucoup arrêté entre février et mars et j’ai senti que j’étais vraiment mal à Miami. J’enchaîne entre Marrakech et ici, et c’est ce dont j’ai besoin. Je ne suis pas loin de mon niveau mais il manque encore des choses.
Quel est l’apport de Fabrice Santoro, votre nouveau coach cette année ?
Fabrice aime le jeu, il connaît très bien le tennis. C’est un super entraîneur. On essaie de mieux servir, de frapper la balle un peu plus tôt. J’ai toujours eu des bons coachs et lui en fait partie. C’est très intéressant pour moi d’être avec Fabrice. Il est dans la continuité d’un Bruguera. C’est important d’aller dans la bonne voie. Néanmoins, même avec le meilleur entraîneur et dès que tu t’arrêtes un peu, c’est compliqué de revenir. Je fais beaucoup d’efforts pour y parvenir. Je sens que ça va mieux.
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le mardi 17 avril 2018 à 18:54