En conférence de presse, Roger Federer est revenu sur sa victoire face à Novak Djokovic. Le Suisse se projette également sur sa finale de demain face à Stanislas Wawrinka. Interview.
Roger, votre sentiment sur le match d’aujourd’hui ?
C’est un petit peu une surprise pour moi d’être en finale dès mon premier tournoi sur terre battue, mais je prends ! Je me suis créé des opportunités aujourd’hui, je les ai saisies, et au final, je suis vraiment content de mon jeu. Bien sûr que j’ai vu que Novak avait des difficultés physiques, je ne sais d’ailleurs pas exactement de quoi il souffrait. Clairement, il n’était pas à 100%, mais ce n’est pas de ma faute. Je me suis donc concentré sur moi, j’ai bien défendu, réussi également de bonnes phases de transition vers l’attaque. Je suis donc très content d’avoir gagné, d’autant plus que c’est désormais une finale de rêve pour moi, pour Stan, pour le public suisse et, je crois, pour beaucoup de fans dans le monde.
Justement, cette finale 100% suisse, qu’est‐ce que ça représente ?
C’est incroyable, fabuleux. Les Français ou les Américains connaissent ça assez régulièrement. Nous, c’est tellement rare ! La dernière a eu lieu il y a 14 ans. Ce sera donc très spécial demain. Cela va être sympa de vivre un moment pareil. Oui, c’est vraiment merveilleux pour nous. Je suis aussi content pour Stan, content de le voir jouer à nouveau très bien après sa difficile tournée Indian Wells – Miami. C’est vrai que j’ai des statistiques très positives contre lui, mais cela ne veut pas dire grand chose car c’est un joueur vraiment différent aujourd’hui. On se connait par coeur, et je sais donc que ce sera dur. Il faudra que je continue comme j’ai fait depuis le début du tournoi, que je fasse un match solide. L’important pour moi sera de ne pas passer à côté, car c’est un match en deux sets gagnants. C’est plus un sprint qu’un marathon, et j’en suis conscient. J’espère en tout cas gagner mon second tournoi de l’année dès demain.
Affronter Wawrinka dans de telles circonstances, ce sera forcément différent mentalement, non ?
Ce sera différent mentalement car c’est Stan, pas parce que je peux remporter mon premier Monte Carlo ou lui son premier Master 1000. Ça, ce n’est pas primordial. Pour nous, c’est juste une finale d’un grand tournoi, que l’on joue l’un contre l’autre. Bien sûr que ça n’est pas facile de gagner ce tournoi, car Rafa l’a fait depuis plusieurs années. Pour ma part, après avoir été aussi proche plusieurs années, j’espère avoir la chance de gagner mon premier Monte Carlo demain. Ça serait sympa. Je sais que je suis assez proche, mais en même temps encore assez loin. Je vais donner mon maximum.
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Publié le samedi 19 avril 2014 à 17:58