Interrogé par le site officiel sur les finales les plus intenses qu’il avait vécues, le directeur de l’Open 13 s’est obligatoirement souvenu de celles de Roger Federer : » La victoire de Federer, quand il bat Bjorkmann, c’est un souvenir particulier. Il y avait de la tension là aussi, et moi je voulais qu’il gagne. Pourtant, ce n’était pas le Federer d’aujourd’hui, il n’était pas très connu, mais j’aimais vachement son jeu et j’appréciais beaucoup le garçon, car à l’époque, c’était encore un garçon. Avant sa victoire, il y a évidemment aussi la finale entre lui et Rosset. Alors là, Federer n’était vraiment pas connu, car c’était un jeune joueur, mais il avait un jeu exceptionnel. Et il jouait son grand frère, qui était Marc Rosset. Il faut savori qu’avec Marc, on a une histoire incroyable. Marc est un joueur qui joue sur le feeling. Il appréciait de jouer à Marseille parce qu’il s’éclatait ici. Comme Kafelnikov, il jouait bien là où il se sentait bien. Et il se sentait bien ici. C’étaient donc des finales importantes, qui en plus, en matière d’intensité, ont été énormes.
Publié le dimanche 24 février 2019 à 18:52