Gaël Monfils va finir par se prendre au jeu. Longtemps incertain pour le BNP Paribas Masters, le Parisien a enchaîné un deuxième succès convaincant contre John Isner. Une victoire qui lui permet de défier le numéro un mondial, Novak Djokovic. Une affiche qui s’annonce particulièrement prometteuse. En conférence de presse, Monfils est revenu notamment sur cette rencontre qui l’attend désormais en huitièmes de finale.
Comment vous sentez‐vous ?
« Je monte en puissance, progressivement. J’ai bien joué, c’est rare de dire ça. J’ai été solide du début à la fin. Je n’ai pas eu de sauts de concentration, j’ai bien retourné et très bien servi. »
Et physiquement, ça tient ?
« A partir du moment où j’ai pris la décision de jouer, je n’y pense plus trop. Je fais forcément attention. Je me suis reposé cinq semaines, donc si je rejoue c’est que je vais beaucoup mieux. Chaque jour je suis content. Aujourd’hui (lire mercredi), je trouvais que j’allais vite, peut‐être que je manquais un peu de force sur certaines choses, mais je n’ai pas l’impression que cela s’est vu. »
Avec cette deuxième victoire, il y a des objectifs désormais ?
« Je ne me fixe pas d’objectif. Déjà j’ai un gros match demain (jeudi), donc je vais essayer de bien jouer, de bien récupérer, de faire du mieux que je peux. »
Place maintenant à Novak Djokovic en huitièmes de finale….
« Ça va être un gros match ! Novak joue très bien. C’est bizarre ce que je vais dire, mais je n’ai pas trop de repères (rires) ! Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Je vais essayer de trouver la solution. Je n’y suis jamais parvenu jusqu’au bout. Je l’ai toujours embêté, mais il a toujours trouvé les bonnes réponses. A chaque fois, il me pose une dernière question à laquelle je n’arrive pas à répondre. Donc j’espère que cette fois‐ci je vais y arriver. Il a gagné la dernière fois (à Bercy, en finale en 2009), elle m’a fait mal celle là (rires). Je vais essayer. C’est très dur de parler, je suis surpris moi‐même. Je n’ai pas vraiment de repères, je joue bien et du coup, je surfe un peu sur cette vague. Je vais essayer de proposer quelque chose à Novak que j’espère pouvoir faire. Mais maintenant, je n’ai pas vraiment de réponses. »
De votre envoyé spécial à Bercy
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Publié le jeudi 30 octobre 2014 à 07:57