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Djokovic : « Tout est clair désormai »

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Triple tenant du titre et vain­queur à quatre reprises du BNP Paribas Masters, Novak Djokovic s’est présenté face aux médias ce dimanche. Une confé­rence de presse au cours de laquelle le Serbe est revenu sur son état de forme physique et mental mais égale­ment sur la bataille pour la première place mondiale avec Andy Murray. Et le Djoker n’a pas dit son dernier mot.

Novak, comment vous sentez‐vous en arri­vant à Paris ?

« Je me sens bien ! Vous savez, j’ai l’impression d’avoir rajeuni. Je suis très heureux d’être de retour dans la ville où j’ai eu des souve­nirs incroyables cette année avec ma famille et mon équipe. J’ai des papillons dans le ventre quand je pense à la dernière fois que j’étais à Paris et à ce qui s’est passé. J’espère finir la saison aussi bien que ces dernières années. J’ai eu de très bons résul­tats dans les tour­nois « indoor » et j’ai toujours apprécié joué à Paris et Londres. »

Êtes‐vous surpris par le niveau de jeu d’Andy Murray ?

« Il faut donner beau­coup de crédit à ce que réalise Andy (Murray) sur ces derniers mois. Sa deuxième partie de saison est incroyable. Il a gagné beau­coup de matchs et de nombreux tour­nois consé­cu­tifs. Il joue proba­ble­ment le meilleur tennis de sa vie. Il est très constant. Il mérite d’être en posi­tion de terminer la saison en tant que numéro un mondial. Je ne peux pas prédire l’avenir mais cela ne dépend pas unique­ment de lui. Ça dépend aussi de moi. »

Est‐ce exci­tant de se battre pour garder votre place de numéro un mondial ?

« C’est exci­tant d’aller sur le court et de se battre sur chaque point car il y a toujours quelque chose en ligne de mire. Là, il s’agit du clas­se­ment. Comme tous les joueurs, soulever un trophée compte beau­coup. Je me suis déjà retrouvé dans cette situa­tion où le clas­se­ment était un enjeu. Je sais ce que je dois faire et je vais le faire le plus simple­ment possible. »

Depuis l’US Open, vous avez expliqué votre envie de retrouver le plaisir sur le court. Qu’en est‐il aujourd’hui ?

« Ces derniers mois ont été diffi­ciles avec la bles­sure à Rio (aux Jeux Olympiques). C’était positif d’arriver en finale de l’US Open même si j’ai perdu. D’un autre côté, menta­le­ment, j’ai dû redé­finir mes objec­tifs. Je devais repenser à ce que je devais faire sur et en‐dehors du court afin d’être perfor­mant au niveau que j’attendais de moi. Tout est clair désor­mais. Je suis dans la bonne direc­tion. Je suis foca­lisé sur Paris. »

Vous parlez de redé­finir vos objec­tifs. Peut‐on parler d’une période de frustration ?

« Que l’on soit sportif ou non, ce sont des moments du quoti­dien que tout le monde vit. C’est impor­tant de prendre du temps, de redé­finir ce que vous voulez et la prochaine étape que vous souhaitez atteindre dans votre vie profes­sion­nelle. Je suis devenu père, j’ai une famille, les choses sont diffé­rentes. Cette année, j’ai gagné Roland Garros, ce qui m’a apporté énor­mé­ment de joie tout en me prenant beau­coup d’énergie. Je me suis senti épuisé et sans doute moins motivé. J’ai dû redé­cou­vrir la sensa­tion d’être sur le court et de me pousser au maximum. Cela a demandé un peu de temps. Maintenant, j’ai un meilleur état d’esprit par rapport aux semaines précédentes. »

Novak Djokovic sans Vajda et Becker…

À Paris, Novak Djokovic évoluera sans Marián Vajda et Boris Becker. Alors que des rumeurs évoquent une éven­tuelle rupture, le Serbe n’a rien laissé trans­pa­raître. « L’équipe est très grande. Les personnes que vous voyez appar­tiennent égale­ment à l’équipe. Ils viennent avec moi sur ce tournoi en accord avec l’ensemble de l’équipe, y compris Marián (Vajda) et Boris (Becker). » Le numéro un mondial a précisé que lors du Masters 1000 de Miami cette saison c’était égale­ment le cas.

De votre envoyé spécial à Bercy