Trois ans après sa dernière apparition en France, Roger Federer est de retour pour le Rolex Paris Masters. Programmé en night session, le Suisse affronte Milos Raonic. Et l’excitation est grande dans la capitale.
« Nous sommes ravis de voir Roger de retour Paris. » Guy Forget ne cachait pas son soulagement après la confirmation du come‐back de Roger Federer à Paris. Les fans français du Suisse attendaient ce moment depuis trois ans et une élimination en huitième de finale à Bercy face à John Isner. Trois ans à patienter et à se dire qu’il ne reviendra peut‐être jamais. Sa présence change la donne pour le Masters 1000 parisien. « Sur l’affiche c’est beaucoup plus excitant » savoure Guy Forget. Un directeur qui peut être heureux et satisfait puisque c’est la première fois de l’année que Roger Federer, Novak Djokovic et Rafael Nadal sont présents ensemble dans un Masters 1000.
Premier Masters 1000 de l’année avec Federer, Nadal et Djokovic
Arrivé de Bâle où il a conquis un neuvième titre dans sa ville natale, l’actuel numéro 3 mondial s’est entraîné ce mardi après‐midi avec Guillaume Rufin avant de se présenter en conférence de presse. « J’ai toujours laissé la porte ouverte pour Paris » explique le maestro. Les raisons de sa présence sont aussi sportives comme il l’a déclaré : « Je préfère jouer des matchs que des entraînements. Le corps est assez bien, et le mental aussi, pour jouer ici. Je ne prends pas un risque supplémentaire pour Londres et la suite de ma carrière. »
Federer : « J’ai toujours laissé la porte ouverte pour Paris »
Son parcours parisien débutera face à Milos Raonic, tombeur de Jo‐Wilfried Tsonga (6–7(4), 7–6(5), 7–6(5)). Si le Suisse mène assez largement dans les confrontations (11−3), le Canadien peut constituer un souvenir douloureux entre un revers à Bercy en 2014 qui lui prive de la première place mondiale et la demi‐finale de Wimbledon 2016 avec cette chute et ce genou à terre. Mais Raonic a du mal à retrouver son niveau, comme en atteste ses quatre défaites de suite avant d’arriver à Paris. Federer, lui, reste méfiant : « J’ai un tirage difficile et j’ai souvent perdu contre des grands serveurs dans le passé ici. »
De votre envoyé spécial à Bercy
Publié le mercredi 31 octobre 2018 à 11:32