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Djokovic : « Je préfère ne pas en parler… »

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Novak Djokovic s’est incliné face à Sam Querrey, 0–6 7–6(4) 6–4, en 2h01. Une défaite dès son entrée en lice, au deuxième tour, qui inter­roge énor­mé­ment… Novak s’ex­plique en confé­rence de presse.

Après les huit premiers jeux, vous frap­piez telle­ment bien la balle, qu’est‐ce qui a renversé la situation ?

Au début, j’ai très bien joué, mais je savais que le problème prin­cipal aujourd’hui serait de garder mon énergie au même niveau. Je n’ai pas pu le faire vers la fin du deuxième set. Pendant le deuxième set, j’ai déjà senti physi­que­ment que j’étais épuisé. J’ai bataillé pour chaque jeu. C’est malheu­reux. Mais le bon côté des choses est que cela me donne du temps de repos. J’ai eu des moments diffi­ciles au cours des dernières semaines. Un certain nombre de choses se sont produites. J’ai beau­coup de choses en tête qui me pèsent. J’ai besoin vrai­ment de quelques jours de repos avant d’aller à Londres

Vous sentez‐vous malade ? Qu’est‐ce qui ne va pas ? Vous dites que vous avez des problèmes d’énergie ?

C’est un peut tout. Je préfère ne pas en parler parce que je pour­rais donner l’im­pres­sion de trouver des excuses alors que Sam a très bien joué. Je n’aime pas essayer de trouver des excuses. Je préfère laisser les choses où elles sont. 

Regrettez‐vous d’être revenu ?

Je ne regrette jamais rien dans la vie. Si les choses arrivent, c’est qu’il y a une raison. Je me suis bien amusé le temps que j’étais ici. J’ai dû faire face à certaines choses auxquelles je n’ai pas l’ha­bi­tude d’être confronté mais bon, je suis déçu après une défaite. Je continue d’avancer. Il y a Londres après, le dernier tournoi de l’année.

J’espère que je ne vais pas être hors sujet. On a reçu des rapports disant que votre père n’était pas bien mais allait un peu mieux.

Je préfère ne pas en parler. C’est une ques­tion privée, je préfère qu’elle reste privée.

Au sujet de Londres, pensez‐vous que vous serez à 100 % physi­que­ment et menta­le­ment pour jouer ce tournoi ?

Je suis en train de voir si cela pourra être le cas parce que j’es­sayais de ne rien prévoir de parti­cu­lier avant d’avoir fini ce tournoi. Je vais réflé­chir avec mon équipe. J’ai besoin de quelques jours de repos et de quelques jours d’en­traî­ne­ment avant de commencer le tournoi de Londres.

Votre équipe médi­cale vous a‑t‐elle permis de penser que vous pour­riez être à 100 % pour Londres ?

Rien ne le garantit, surtout à cette époque de l’année. Tous les joueurs ont joué beau­coup de matches et bataillent pour garder une certaine fraî­cheur pour ce dernier tournoi. En tout cas, on va tous puiser notre dernière petite goutte d’énergie pour être au meilleur de notre forme physi­que­ment et menta­le­ment pour ce tournoi. On ne peut pas envi­sager une seconde de sauter le tournoi ou d’éco­no­miser de l’énergie pour ce tournoi de Londres. Je n’ai donc jamais pensé à cela dans ce tournoi. J’ai simple­ment eu un adver­saire coriace aujourd’hui. Je passe à autre chose maintenant.

Vous avez dit que vous avez dû gérer un certain nombre de choses ces derniers jours ou ces dernières semaines. Vous êtes arrivé vendredi. J’imagine que les choses ont changé ces derniers jours ?

Dans quel sens ? 

Vous dites que vous avez eu des problèmes ces dernières semaines. J’imagine que vous ne seriez pas arrivé si tôt si des choses…

Vous ne savez pas de quelles choses on parle, donc vous ne savez pas quelle est la nature des soucis. Je voyage beau­coup même si j’étais là.

Pour la crédi­bi­lité du sport, vous pensez vrai­ment que nous devons revoir cette fin d’année ? Est‐ce normal qu’un tournoi aussi impor­tant que celui‐ci soit une semaine avant le dernier tournoi de l’année ?

Il y a des spécu­la­tions sur un dépla­ce­ment éven­tuel de ce tournoi en février. Ce serait peut‐être mieux, surtout pour les meilleurs joueurs. On verra bien. Il va falloir aussi que je parle à tous mes collègues joueurs de tennis et avec les offi­ciels pour voir ce que nous pouvons faire de façon à ce que le calen­drier fonc­tionne mieux pour les joueurs 

Je vais vous reposer la ques­tion car nous avons besoin du son pour la télé : qu’est-ce qu’il s’est passé dans ce match ? Cela vous ennuie­rait de répéter ?

Spécialement pour vous, je dirais que j’ai bien commencé le match mais j’étais très préoc­cupé car je n’étais pas sûr de pouvoir main­tenir ce haut niveau long­temps car physi­que­ment je ne me suis pas senti très bien ces derniers jours. C’était le problème. J’ai perdu mon service, j’ai été entraîné à un tie‐break je n’ai pas eu de chance et quand on joue contre quel­qu’un qui sert aussi bien dans les coins, il n’y a plus rien à faire. Un break peut faire la différence.

Novak, nous voulons être précis dans nos articles, pourriez‐vous nous dire exac­te­ment quand vous avez quitté Paris ? On a compris que vous étiez reparti en Serbie. Quand vous êtes revenu ?

Je vous ai dit que je préfé­rais ne pas en parler parce que c’est une ques­tion privée. Je préfère qu’elle reste privée.