Juan Martin del Potro vient de remporter le tournoi de Stockolm pour la deuxième fois consécutive. Il s’est montré intraitable en finale, 6–4, 6–2 en 1h25, face à un Grigor Dimitrov qui a manqué de régularité, notamment au service. L’Argentin glane ici son 20ème titre en carrière et confirme qu’il fait parti des 10 meilleurs joueurs du monde. Suffisant pour aller au Masters le mois prochain ?
Dès les premiers instants de cette très belle affiche, la détermination de l’Argentin se fait remarquer. Autoritaire sur sa mise en jeu, impressionnant dans les échanges, notamment en défense, del Potro break dès le cinquième jeu du match après en avoir obtenu deux, non converties, sur le premier jeu du match. Le Bulgare tente quelques chose et joue souvent plein coup droit de son adversaire pour ensuite s’ouvrir le terrain côté revers. Cette tactique aurait pu faire vaciller le del Potro de 2016 mais ce dernier n’est plus le même qu’à son retour. Il joue nettement moins de revers lifté ce qui lui permet de tenir davantage l’échange et de moins reculer. La première manche bouclée 6–4 en 45 minutes, on s’attend à une réaction du 8ème mondial. Il n’y en aura pas, breaké cette fois‐ci au troisième jeu du second set. L’Argentin a compris que son copain n’y est plus et après avoir écarté trois balles de debreak, il scelle définitivement le sort du match en breakant une deuxième fois à 4–2. La messe est dite, le récent demi‐finaliste de l’US Open peut lever les bras et savourer son 20ème titre en carrière.
Le Masters en ligne de mire ?
Avec 2135 points au compteur, la tour de Tandil peut‐il rêver à une participation au Masters à Londres ? Mathématiquement c’est faisable même s’il faudra compter sur une défaillance de ses adversaires directs. Ils sont trois : Pablo Carreno‐Busta (2605 points), Sam Querrey (2525 points) et Kevin Anderson (2470 points). Trois joueurs pour une place si on prend en compte l’hypothèse que David Goffin, ses 2750 points et sa très bonne dynamique seront à Londres. Inscrit à Bâle et Paris, Del Potro devra réaliser un parcours presque sans faute et espérer une contre‐performance de ses concurrents directs. Compliqué mais loin d’être impossible …
Stockholm 2016 & 2017 (@TennisTV ) pic.twitter.com/1xu7Z1NHKH
— doublefault28 (@doublefault28) 22 octobre 2017
Publié le dimanche 22 octobre 2017 à 17:30