Grigor Dimitrov a validé sa qualification pour son premier Masters du côté de Stockholm, en ralliant les demi‐finales du tournoi suédois. L’occasion de revenir sur sa saison, la plus accomplie de sa carrière.
Une saison pleine…
Méritée, la qualification le Masters de Londres l’est sans conteste pour le Bulgare, auteur d’une saison pleine de réussite. Après deux années 2015 et 2016 décevantes, le protégé de Daniel Vallverdu, qui lui a permis de franchir plusieurs palliers, a retrouvé ses standards de 2014. Il a en effet disputé les demi‐finales de l’Open d’Australie et ajouté trois titres à son tableau de chasse, Brisbane, Sofia et surtout Cincinnati, son premier Masters 1000. Le Bulgare a également beaucoup progressé dans le jeu, trouvant plus de régularité tennistique et mentale et réalisant moins de contre‐performances.
Une marge de progression encore large…
Tout n’a cependant pas été parfait pour Grigor Dimitrov, défait notamment par Guido Pella à Miami ou par Jan‐Lennard Struff à Monte Carlo, cédant également au troisième tour de Roland Garros face à Pablo Carreno‐Busta. Si le Bulgare a indéniablement progressé, poursuivant sa route vers les sommets à 26 ans, il profite également des saisons amputées de Novak Djokovic, Stan Wawrinka et Andy Murray pour se hisser dans les huit meilleurs joueurs de la saison. Ce dernier devra en profiter, il a un véritable coup à jouer en cette fin de saison, au vu de sa forme actuelle et d’une concurrence qui se raréfie. Nick Kyrgios et Tomas Berdych ont par exemple mis fin à leur saison, ce qui ouvrira les tableaux et décuplera les opportunités de briller pour le 8e joueur mondial.
Publié le samedi 21 octobre 2017 à 18:00