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Federer : « Mon grand objectif, gagner Wimbledon »

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Oui, Roger Federer est en pleine forme et rempli d’envie. Si vous en doutiez encore, vos doutes peuvent être levés. Après avoir remporté le titre à Dubaï, le Suisse, âgé de 33 ans, prépare le premier Masters 1000 de la saison, du côté d’Indian Wells. Avant le rendez‐vous cali­for­nien, le Bâlois va disputer une exhi­bi­tion ce mardi face à Grigor Dimitrov au Madison Square Garden de Ney‐York. Le numéro deux mondial en a profité pour accorder une inter­view au New York Times. Le numéro deux mondial ne cache son ambition.

Son ambi­tion à 33 ans…

Roger Federer n’en finit plus de surprendre et de chasser les records à 33 ans. Déjà titré à Brisbane et Dubaï cette saison, le Bâlois rêve toujours d’ajouter un dix‐huitième titre du Grand Chelem. Le coup n’était pas passé loin en 2014, échouant au cinquième set en finale de Wimbledon face à Novak Djokovic. Justement, le maestro suisse sait parfai­te­ment où il pour­rait accom­plir cet exploit. « Mon grand objectif, si je devais choisir, ce serait de gagner Wimbledon. Et dans un monde parfait, ce serait de rede­venir numéro un mondial. » Le rêve peut‐il devenir réalité en 2015 ? Le gazon londo­nien semble en tout cas lui convenir à merveille. 

Pourquoi avoir rajouté Istanbul à son programme de terre battue…

Cette annonce avait beau­coup surpris. Roger Federer a rajouté une semaine de compé­ti­tion sur terre battue en allant disputer le tout nouveau ATP 250 d’Istanbul. L’explication est fina­le­ment très simple selon le numéro deux mondial. Le Suisse a simple­ment envie de nouvelles expé­riences. « J’ai eu la chance de visiter telle­ment d’en­droits au cours de toutes ces années, que main­te­nant, j’ai envie de choisir là où je ne suis pas allé (…) Il y avait beau­coup de Turcs dans ma classe et dans mon club de foot quand j’ai grandi. Je me souviens, nous avions eu un sujet sur la Turquie à l’école. J’ai toujours été intrigué et inté­ressé par ce pays. Quand le tournoi a été ajouté au calen­drier, j’ai regardé quand il avait lieu et je me suis dit : ok, je peux aménager mon emploi car j’ai­me­rais y aller. »