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Novak, simple­ment bravo !

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Le rideau a été tiré sur la saison tennis­tique 2015. Novak Djokovic boucle une saison abso­lu­ment parfaite ponc­tuée par une perfor­mance inédite, un quatrième titre consé­cu­tive au Masters. À 28 ans, le Serbe est au sommet de sa carrière.

Depuis plusieurs semaines, on ne cesse de cher­cher à savoir où situer Novak Djokovic dans l’histoire du jeu. Juste avant, j’effectue un petit retour en arrière, néces­saire, afin de bien recon­tex­tua­liser. Le Serbe est arrivé sur le circuit alors que Roger Federer et Rafael Nadal étaient en train d’hisser ce sport à des niveaux jamais atteints. C’est une évidence. Alors, peu de personnes voyaient Nole se mêler à cette lutte. Il serait toujours consi­déré comme le « troi­sième homme ». Aujourd’hui, le débat n’a plus lieu d’être. L’enfant de Belgrade s’est immiscé dans cette folle course aux records. Et sa saison 2015 en est l’illustration parfaite puisqu’elle figure déjà au panthéon. Le Djoker a affolé les comp­teurs : trois titres du Grand Chelem, six Masters 1000 (une première), un cinquième Masters… Bref, des chiffres, je pour­rais en étaler pendant de nombreuses lignes.

Personnellement, ce qui m’a frappé est sa constance. Imaginez un seul instant : sur 16 tour­nois et après une défaite en quart de finale de Doha en janvier (maudit Ivo Karlovic), il a enchaîné 15 finales consé­cu­tives, du jamais vu dans l’histoire de l’ère Open ! Une perfor­mance d’autant plus ahuris­sante qu’il ne joue que des « gros » tour­nois, à savoir les Grands Chelems, les Masters 1000 et seule­ment deux ATP 500 (Dubaï et Pékin). 

Aujourd’hui, son niveau de jeu moyen lui permet d’être au‐dessus de tous les joueurs et de gérer son effort. Il l’a encore prouvé à Bercy et au Masters. Même fatigué physi­que­ment et menta­le­ment, ce qui est logique et légi­time après une telle saison, il rede­vient cet ogre qui marche sur ses adver­saires quand les matches comptent. 

Après une saison 2011 déjà excep­tion­nelle, il était diffi­cile d’envisager qu’il puisse rééditer une telle perfor­mance. Mea culpa. En 2015, c’est encore mieux, plus maîtrisé et cela force le respect. Sans cesse comparé, Novak a toujours du prouver qu’il méri­tait sa place. Ne cher­chez plus. Sa place est parmi les plus grands. Alors, bravo Novak !