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Mais pour­quoi une telle héca­tombe chez les femmes ?

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Cette première journée à l’Open d’Australie aura été meur­trière pour les têtes de série du tableau féminin. Huit sont déjà tombées sous les balles de leurs adver­saires, parmi elles : Ana Ivanovic, Angelique Kerber ou encore Svetlana Kuznetsova. Alors, que se passe t‑il du côté de Melbourne ? Entre rentrée tennis­tique, remises en ques­tion et chan­ge­ments de coach, essayons de trouver les raisons d’une telle hécatombe.

Ana Ivanovic, Angelique Kerber, Svetlana Kuznetsova, Belinda Bencic, Anastasia Pavlyuchenkova, Sabine Lisicki, Lucie Safarova et Carla Suarez Navarro. Voici les huit têtes de série ayant subi un revers dès leur entrée en lice à Melbourne. Le chiffre fait froid dans le dos. Cela repré­sente un quart des têtes de série du premier tournoi du Grand Chelem, boutées hors d’Australie après seule­ment 24 heures de compé­ti­tion ! Parmi elles, certaines se sont fait surprendre par des Tricolores en forme (Kuznetsova contre Caroline Garcia et Lisicki contre Kristina Mladenovic), quand d’autres sont complè­te­ment passées au travers de leur match, comme Belinda Bencic ou Ana Ivanovic. Alors comment expli­quer de telles défaites dans un tournoi du Grand Chelem ?

Déjà un quart des têtes de séries élimi­nées chez les femmes

Chaque année, Melbourne Park apporte son lot de surprises. Cela peut tout d’abord s’ex­pli­quer par son posi­tion­ne­ment dans le calen­drier. En effet, posté la deuxième quin­zaine de janvier, le tournoi arrive très vite après l’inter‐saison. Les joueurs et les joueuses sont donc encore (trop ?) frais et ils se font plus faci­le­ment surprendre. Le manque de rythme est parfois cruel, et peut vite faire déchanter. De plus, il faut égale­ment souli­gner les récur­rents chan­ge­ments dans l’en­ca­dre­ment des pension­naires des circuits ATP et WTA, qui ne se sont pas encore accli­matés à des nouvelles méthodes d’en­trai­ne­ment ou visions du jeu. Voilà quelles peuvent‐être les raisons d’une telle héca­tombe aujourd’hui à Melbourne, à moins que ce ne soit tout simple­ment la folie australienne…