L’équipe Suisse de Coupe Davis devrait pouvoir compter sur Roger Federer lors de son match de barrage prévu du 18 au 20 septembre à Gênes face à l’Italie. L’entraîneur de l’équipe nationale et coach du n°1 mondial, Severin Lüthi a répondu aux questions du quotidien Le Matin. Extraits
Severin Lüthi, quand saurons‐nous si Federer défendra les couleurs de la Suisse face à l’Italie ?
Je dois encore discuter avec lui en fin de semaine. Une fois que je connaîtrai sa position ainsi que celle des autres joueurs, je pourrai annoncer la sélection.
Vous dites qu’il y a de bonnes chances pour qu’il soit de la partie ? Qu’est‐ce qui vous fait dire ça ?
Lors du tirage au sort des matches de barrage en mai à Madrid, il m’a fait part de son intention d’être présent. Même si nous n’avons pas hérité d’un adversaire facile, Federer était content de ne pas avoir à jouer à l’autre bout du monde.
La Coupe Davis débute cinq jours après la finale de l’US Open. Si Federer devait se retrouver au dernier stade de la compétition à New York, pourrait‐il invoquer la fatigue et faire l’impasse sur la Coupe Davis ?
S’il devait ressentir des douleurs, il aurait alors raison de se désister. Rappelez‐vous ce qui s’est passé aux Etats‐Unis, en mars : Federer a déclaré forfait car il voulait préserver son dos. Bien sûr que j’aurais souhaité qu’il soit là, bien sûr que le reste de l’équipe l’aurait aussi voulu, mais c’était la meilleure décision à prendre pour lui. Derrière, il a gagné Roland‐Garros et Wimbledon. Et ça, c’est très bon pour l’image de la Suisse.
D’accord. Mais peut‐il jouer la finale de l’US Open, sur dur, le dimanche, et porter le maillot de l’équipe nationale le vendredi, sur terre battue ?
S’il y a bien un joueur capable de s’adapter à une surface en peu de temps, c’est Federer ! Fin janvier 2004, il a gagné l’Open d’Australie, à Melbourne. Cinq jours plus tard, il portait le maillot de la Suisse en Coupe Davis en Roumanie.
Publié le mercredi 29 juillet 2009 à 16:36