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Nadal, back in business

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Toni Nadal a annoncé que son neveu, Rafael Nadal, comp­tait parti­ciper au futur quart de finale Espagne‐Autriche, en Coupe Davis. Cette rencontre doit parfaire la prépa­ra­tion du numéro deux mondial pour la saison sur terre battue.

« Ca s’en va et ça revient… » A l’issue de la victoire de l’Espagne en Coupe Davis, fin 2011, Rafael Nadal avait annoncé qu’il ne dispu­te­rait pas la campagne 2012, afin de se concen­trer sur les tour­nois du Grand Chelem et les Jeux Olympiques. Un choix compré­hen­sible au regard des bons et loyaux services rendus à la nation, qui plaçait la RFET (Fédération Espagnole) dans une situa­tion déli­cate. Dans la foulée, c’est David Ferrer qui infor­mait de son retrait pour 2012. Et, tout en même temps, Albert Costa qui annon­çait la fin de son mandat. 

Trois mois plus tard, la RFET a nommé Alex Corretja à la tête de la sélec­tion. Celui‐ci a fait de Juan‐Carlos Ferrero, appelé pour la première fois depuis 2009, et Nicolas Almagro, grand oublié de ces dernières années, ses têtes de pont pour affronter le Kazakhstan au premier tour. Cette Armada ibère, moins clin­quante, s’im­pose 5–0 face à Kukushkin et Golubev. Et Corretja de déclarer : « J’ai appris beau­coup de choses, surtout que nous avons un bon réser­voir de joueurs à sélec­tionner, beau­coup de joueurs qui sont capables et prêts à jouer, très enthou­siastes à l’idée de montrer qu’ils sont, eux aussi, de bons joueurs. »

Une semaine après ce succès, la nouvelle : afin de se préparer au mieux pour la saison sur terre battue et envi­sager serei­ne­ment la conquête d’un huitième titre à Monte‐Carlo, Rafael Nadal postule à nouveau à une place de titu­laire contre l’Autriche, en quart de finale, du 6 au 8 avril. L’annonce est faite par Toni Nadal sur IB3 Televisio – avant de plus amples infor­ma­tions de la Fédé locale. Là encore, le choix est cohé­rent. Mais l’on est surpris que cette déci­sion soit prise en cette période et non pas en amont, au moment de l’éla­bo­ra­tion de son calen­drier. Période de polé­mique intense entre l’Espagne et la France, suite à quelque affaire guigno­lesque devenue natio­nale. Avec, en ligne de mire, une possible demie Espagne‐France explo­sive… sur laquelle il voudrait se posi­tionner ? On n’y est pas encore.

Nul doute que cette déci­sion provo­quera quelques mécon­ten­te­ments dans le clan espa­gnol. On pense à Almagro, qui s’était déjà plaint, dans les médias, en décembre dernier, de l’in­dif­fé­rence dont il avait souf­fert ces dernières années. Le 11ème joueur mondial ne comp­ta­bi­lise que sept matches de Coupe Davis dans sa carrière… Pour Corretja, c’est un casse‐tête de gestion des égos qui s’an­nonce – d’au­tant plus si Nadal le laisse dans l’igno­rance quant à son impli­ca­tion dans une possible demie. Néanmoins, on le voit mal se plaindre, lui qui semblait garder le secret espoir de convaincre ses deux anciens leaders, Nadal et Ferrer, de le rejoindre pour cette campagne. Quoi qu’il en soit, pour la compé­ti­tion, c’est une excel­lente nouvelle, sans aucun doute.

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