AccueilCoupe DavisClément : la victoire... dès 2013 !

Clément : la victoire… dès 2013 !

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Une confé­rence télé­pho­nique était orga­nisée avec Arnaud Clément, sélec­tion­neur de l’équipe de France, cet après‐midi, à 15h45. La Clé s’y est exprimé sur le tirage au sort de la campagne de Coupe Davis 2013, qui a attribué Israel comme adver­saire des Bleus au premier tour. Bien qu’ayant évité de plus grosses écuries, il préfère ne pas regarder le tableau et se concen­trer sur cette prochaine échéance, début février. Avec, comme seule projec­tion, son ambi­tion et celle de tout un groupe : ramener le Saladier d’Argent.

Qu’est‐ce que vous pensez de ce tirage au sort, Arnaud ? Israel d’un côté, la Serbie et l’Espagne évitées…
C’est vrai que, sur le papier, quand on regarde les clas­se­ment des joueurs, on se dit qu’on aurait pu tomber sur des équipes plus fortes, comme l’Allemagne ou la Suisse. Mais, très sincè­re­ment, ce n’est pas dans ma philo­so­phie de regarder le tableau et de consi­dérer une victoire comme acquise. D’ailleurs, vous m’ap­prenez qu’on n’est pas avec l’Espagne… Franchement, se projeter en se disant « si on gagne, on joue contre eux, et si on gagne encore, ça pour­rait être eux », ce n’est pas moi. Je connais bien la Coupe Davis, pas sur le banc, certes, mais en tant que joueur. Et je peux vous dire que je sais parfai­te­ment que chaque match doit être gagné sur le terrain dans cette compé­ti­tion. Alors concentrons‐nous sur cette rencontre face à Israel. On aura le temps de préparer la suivante si jamais on l’emporte.

Est‐ce que vous avez déjà pu imprimer votre style dans cette fonc­tion que vous occupez désor­mais ? Dans l’idée, de marquer une rupture avec Guy Forget, votre prédécesseur…
Non, non. Il n’y a pas de rupture à mettre en place. Pas de rupture par rapport à ce qui s’est fait avant. Il va y avoir des choses qui vont changer, des choses qui, elles, ne chan­ge­ront pas, des trucs qui vont être repris, tandis que d’autres non… Je ne cherche pas à faire diffé­rem­ment pour faire diffé­rem­ment. Il faut retenir les bonnes choses qui ont été faites et s’en servir.

Du chan­ge­ment, il y en a déjà dans l’en­ca­dre­ment, avec deux nouveaux kinés et un prépa­ra­teur physique…
Oui, malgré ça, j’es­ti­mais qu’il était impor­tant pour les joueurs de voir de nouvelles têtes. Dans une équipe, c’est bien d’avoir de nouveaux visages de temps en temps. Ca ne change rien à l’es­time que j’ai pour les personnes qui ont été en place avant, comme pour celles qui restent. J’ai gardé un certain nombre de personnes, mais il fallait quand même renou­veler une partie de l’encadrement.

Vous vous sentez bien dans vos fonctions ?

Ca se passe très bien depuis la nomi­na­tion, oui. On se rapproche de la première rencontre, mais c’est un vrai luxe d’avoir autant de temps pour s’y préparer et débuter une nouvelle campagne. J’ai pu travailler avec les joueurs et avec leurs entraî­neurs en toute tran­quillité, c’est assez formidable.

Comment comptez‐vous réaliser vos sélec­tions ? Vous retien­drez quatre ou cinq joueurs ?
Je peau­fine encore le cadre que j’ai envie de mettre en place. Alors, pour être honnête, mon avis est déjà assez avancé sur la ques­tion… Mais j’en parlerai d’abord aux joueurs une fois la déci­sion prise et, ensuite, à vous.

Quelles sont vos ambi­tions dans cette Coupe Davis ? La gagner, j’ima­gine, mais avec ce groupe déjà à matu­rité, c’est dès 2013 que vous voulez la ramener ?
Les joueurs ont très, très envie… Vous savez, ils ont déjà vécu pour la plupart une finale et une demi‐finale, ils ont touché de très près la victoire. Alors, forcé­ment, ils sont extrê­me­ment motivés et ils ont envie de la gagner. Moi aussi. Avec cette matu­rité, cette connais­sance qu’ils ont de la compé­ti­tion, ils nour­rissent cette ambi­tion. Et ils font de la Coupe Davis un vrai objectif. Dès 2013, elle sera au top de leurs prio­rités, croyez‐moi.

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