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Sport et Formation, une solu­tion pour se former

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Pour bien comprendre comment fonc­tionne la forma­tion, il fallait bien sûr inter­roger des respon­sables d’un centre de forma­tion. Nous avons choisi de mettre en avant Sport et Formation qui par son mode de fonc­tion­ne­ment et l’ex­pé­rience de ses fonda­teurs garantit un suivi hors pair et une forma­tion en alter­nance qui a déjà fait ses preuves.

Quand a été créé votre centre de formation ?

« Notre centre de forma­tion a vu le jour le 1er janvier 2016, les deux fonda­teurs sont Laurent Dahan et Fabrice Girault. Tous deux ensei­gnants de tennis et forma­teurs d’en­sei­gnants. Situé Aix‐ en‐Provence Sport et Formation est orga­nisme de forma­tion privé habi­lité par la DRJSCS pour déli­vrer les certi­fi­ca­tions au DEJEPS mention tennis et proposer des petites unités de forma­tion continue. »

Avez vous eu des diffi­cultés à mettre en place cette structure ?

« Pour la créa­tion du centre, il a fallu s’armer de patience, de courage et de volonté. Un vrai parcours du combat­tant pour entre­prendre cette aven­ture. Les démarches admi­nis­tra­tives souvent très longues et semées d’embûches pour obtenir les habi­li­ta­tions néces­saires à la créa­tion du centre. Une fois ouvert, il nous a fallu faire face à la concur­rence et au manque d’information de notre exis­tence. N’étant pas sous l’effigie de la FFT nous ne sommes pas réfé­rencés dans ses publi­ca­tions et pour­tant nous sommes habi­lités pour le DE JEPS Tennis au même titre que les CREPS ou autres centres de forma­tions déjà installés depuis quelques temps. Malgré ça nous marquons notre diffé­rence par notre choix d’ins­taller la forma­tion en alter­nance, les contenus et l’orien­ta­tion que nous voulons donner à notre organisme. » 

Quel bilan tirez‐vous des premières sessions que vous avez menées ?

« Notre première session DEJEPS tennis a débuté le 02/09/16 et se termi­nera le 20/07/17. Nous avons 6 candi­dats. Des candi­dats impli­qués dans leur projet. Des forma­teurs passionnés par leur métier. Nous envi­sa­geons un fort pour­cen­tage de réus­site. Beaucoup de supports péda­go­giques et d’ou­tils sont mis a dispo­si­tion des candi­dats pour les aider dans leur parcours de forma­tion. Notre forma­tion est basée sur l’échange entre stagiaires et forma­teurs. En paral­lèle, nous mettons en place des petites unités de forma­tion continue pour les ensei­gnants déjà diplômés afin de les aider à rester dans le circuit et éviter la routine. Au‐delà des contenus de forma­tion, beau­coup de présence et de dispo­ni­bi­lité pour accom­pa­gner les candi­dats dans leurs démarches admi­nis­tra­tives de recherche de finan­ce­ment et de struc­ture d’accueil. »

Quel est le profil type des futurs DE que vous formez ?

« Pour cette première session, beau­coup de candi­dats entre 25 et 35 ans. La plupart sortent avec le bac en poche. Très peu, on fait des études supé­rieures. Ils jouent tous correc­te­ment au tennis mais ils possèdent peu d’expérience de la compé­ti­tion suite à l’abaissement du niveau de jeu comme prére­quis d’entrée en forma­tion. Certains se servi­ront du diplôme pour ensei­gner à plein temps, d’autres en complé­ment d’ac­ti­vité et quelques uns repren­dront leurs études. » 

Pensez‐vous, comme le disent certains de nos inter­lo­cu­teurs, que la forma­tion manque de terrain ?

« La forma­tion DEJEPS TENNIS est très lourde en termes de supports théo­riques. Beaucoup de contenus à digérer, de dossiers à mettre en place, surtout quand nous n’avons les stagiaires en centre qu’une semaine sur deux. Les contenus du DEJEPS sont diffé­rents du BEES tennis pour ceux qui l’ont connu. Il est vrai que les stagiaires ne jouent pas beau­coup pendant leur année de forma­tion en tant que joueur. Dans notre cas, ils font du terrain pour l’UC3B entraî­ne­ment et l’UC3A ensei­gne­ment sur toute la partie péda­gogie. Les candi­dats inter­viennent sur un public scolaire chaque jeudi lorsqu’ils sont en centre. Tous les mardis matin en péda­gogie indi­vi­duelle avec un public de club et les mardis après midi en séance d’entraînement. Ils font aussi de la prépa­ra­tion physique. Non, je ne pense pas que la forma­tion manque de terrain, du moins pas chez nous ! »

Quelle est votre plus‐value par rapport à un centre classique ?

« Notre plus‐value par rapport à un centre dit clas­sique est basée sur le mode d’al­ter­nance mis en place (alter­nance d’une semaine en centre de forma­tion de 8h a 16h30 du lundi au vendredi sauf le mercredi après midi pour respecter les besoins des clubs et une semaine en struc­ture d’ac­cueil). Le stagiaire lors­qu’il est en centre de forma­tion est en immer­sion complète de 8h à 16h30 les lundis, mardis, mercredis matin, jeudis et vendredis. Il peut donc travailler en club le soir si besoin. Cependant, la semaine suivante, le candidat est tota­le­ment dispo­nible pour son club ou pour travailler sur ses dossiers. Le candidat a donc beau­coup plus de temps pour digérer les contenus que dans un centre plus clas­sique où les candi­dats se déplacent tous les jours chaque semaine. Autre point fort : l’ex­pé­rience terrain de nos forma­teurs. Tous ont déjà une expé­rience forte de forma­tion dans divers orga­nismes et conti­nuent d’enseigner en club. La situa­tion du centre à Aix‐en‐Provence et les struc­tures d’ac­cueil et d’hé­ber­ge­ment que nous propo­sons nous permettent d’ac­cueillir un grand nombre de candi­dats, véhi­culés ou non, car nous sommes proches des grands axes auto­rou­tiers, gare TGV, gare routière et centre ville. »

Le « profes­seur de tennis » a vu ses missions évoluer dans le temps, comment pouvez‐vous préempter cela pour l’ex­pli­quer auprès de vos candidats ?

« En effet, l’en­sei­gnant de tennis a vu ses missions évoluer. Aujourd’hui, les candi­dats qui sortent de forma­tion avec un DEJEPS ne sont plus unique­ment des « tech­ni­ciens de terrain » comme les titu­laires du Brevet d’État mais de véri­tables direc­teurs spor­tifs. Nous sommes sur un diplôme de niveau 3 avec comme compé­tences l’éla­bo­ra­tion et la concep­tion de projets spor­tifs, des missions de forma­tions au sein de la struc­ture spor­tive (avec la partie forma­tion de cadres), la coor­di­na­tion d’une équipe péda­go­gique, tout ceci avec le cœur du métier qui reste l’en­sei­gne­ment et l’en­traî­ne­ment. Aujourd’hui, un ensei­gnant de tennis est à la fois un admi­nis­tra­teur (trop souvent béné­vole dans le club, un juge arbitre, un accom­pa­gna­teur, un anima­teur etc.…). Les heures hors terrains ne sont toujours pas ou très peu comprises dans le temps de travail de l’en­sei­gnant. Cependant aujourd’hui, ces heures de coor­di­na­tion font partie des compé­tences et des missions à part entière d’un DEJEPS tennis mais toujours très peu prises en compte dans les contrats de travail des enseignants. »

Est‐ce que le métier est encore lié à l’idée de voca­tion, celle de transmettre ?

« Je ne sais pas si aujourd’hui on peut encore parler de voca­tion ou de passion. Ce qui est certain c’est que la plupart des candi­dats aiment ce sport, ce jeu du tennis. C’est la première chose qui les pousse à rentrer en forma­tion. Ensuite, il est évident qu’avec l’abais­se­ment du niveau de jeu, à 152 comme prére­quis d’en­trée en forma­tion, entraîne une demande supplé­men­taire sur le marché de l’en­sei­gne­ment. Au final, c’est dommage d’avoir descendu le niveau de jeu. On perd ce côté « prati­quant », expé­rience de compé­ti­tion. L’accès à la forma­tion est moins sélectif. On retrouve des candi­dats de plus en plus jeune, pas forcé­ment mâture. Malgré ça, les candi­dats se trans­forment au fil des mois et l’on a toujours de belles surprises en termes d’évolution des stagiaires. » 

Si vous aviez la possi­bi­lité de rajouter quelque chose dans la forma­tion, que feriez‐vous ?

« Nous sommes libres dans notre cursus de forma­tion de faire passer des contenus qui nous semblent impor­tants en plus des UC obli­ga­toires. Chaque centre de forma­tion se posi­tionne. Chez sport et forma­tion nous avons rajouté des modules comme la spécia­li­sa­tion au Padel. Une disci­pline qui se déve­loppe de plus en plus dans les clubs. Nous faisons une sensi­bi­li­sa­tion sur le tennis handi­sport. Il y a égale­ment un module sur les tech­niques de l’en­sei­gne­ment en anglais pour faire face à la clien­tèle étran­gère de tourisme. On essaye de donner aux candi­dats une réelle vision d’en­semble de tous les domaines dans lesquels ils pour­raient inter­venir. Dernière chose, on ne parle pas assez des tech­niques de prépa­ra­tion mentale dans l’en­sei­gne­ment ce qui est primor­dial. Sport et forma­tion y est très sensible puisque là aussi les candi­dats sont formés aux tech­niques de la PNL (program­ma­tion en neuro‐linguistique). »

Bio Express des fonda­teurs de Sport et Formation

Laurent Dahan…

Directeur général de sport et forma­tion. Enseignant de tennis depuis 15 ans. Meilleur clas­se­ment obtenu 26. Directeur sportif de club de tennis. Formateur d’en­sei­gnants depuis les premières sessions DEJEPS tennis en Provence, d’abord pour le creps paca d’Aix‐en‐Provence en tant que forma­teur puis parti­ci­pa­tion aux travaux de jury pour les certi­fi­ca­tions DEJEPS. D’abord Coordonnateur admi­nis­tratif de centre de forma­tion puis Fondateur et Coordonnateur de l’or­ga­nisme Sport et Formation aux côtés de Fabrice Girault. Titulaire du BEES tennis, d’un DEUST STAPS et d’un DEUST juri­dique fiscal et comp­table. Avant tout passionné d’enseignement, d’échanges, de transmission. 

Fabrice Girault…

Président de Sport et Formation. Professeur de tennis DES JEPS.
Joueur, vice‐président d’un club de tennis, ensei­gnant dans un club (petite struc­ture 180 licen­ciés) pendant 5 ans. Puis diplômé DESJEPS tennis pour devenir profes­seur de tennis, en paral­lèle, entraî­neur des meilleurs jeunes pour le comité des Alpes‐de‐Hautes‐ Provence. Master en coaching profes­sionnel avec un mémoire sur le coaching inti­tulé :  » Le coaching au service du tennis « . Passionné des rela­tions humaines, maître prati­cien en PNL.

Ils y sont

Jessie DARDENNE stagiaire DE JEPS mention tennis session 2016–2017

« Je suis passionnée depuis long­temps et j’aime échanger et discuter avec des personnes encore plus passion­nées que moi, ça me motive pour apprendre, comprendre et m’amé­liorer et avec Sport et Formation j’ai trouvé cet état d’es­prit. Les inter­ve­nants ont jusque là été inté­res­sants et passion­nants, de plus la forma­tion se déroule dans une ambiance où est combiné le sérieux et la décon­trac­tion. Sport et Formation a selon moi, sa place sur le marché de la « forma­tion ». Il y a énor­mé­ment de contenus, des inter­ve­nants de qualité, des forma­teurs motivés et disponibles. »

Saverio FESSARD stagiaire DE JEPS mention tennis session 2016–2017

« Je suis très heureux de parti­ciper à cette forma­tion DEJEPS avec “Sport et Formation” car elle me permet de progresser dans tous les domaines, sur ma manière d’évoluer en collec­ti­vité et sur ma vision de l’enseignement. Le cadre posé par les forma­teurs a été très impor­tant pour moi car il me permet de savoir dans quelle direc­tion j’avance. Toute l’équipe péda­go­gique fourni un très bon travail dans le contenu enseigné mais aussi dans la trans­mis­sion des valeurs de l’enseignement. Cette forma­tion permet de s’améliorer, de se ques­tionner sur nos actes, nos paroles. Elle est très enri­chis­sante et son format (une semaine sur deux) permet vrai­ment d’assimiler les connais­sances et de pouvoir les trans­mettre en club. De plus, la forma­tion propose beau­coup d’interventions variées ce qui permet plus tard de nous lancer dans d’autres domaines. »

Nolan GENERO stagiaire DE JEPS mention tennis session 2016–2017

« Pour ma part la forma­tion se passe très bien, tout est bien cadré et les dossiers avancent à vitesse grand V ! Je pense que le contenu est plus impor­tant qu’une formation
tradi­tion­nelle (forma­tion padel par exemple) on y ressort donc avec plus de connais­sance. Les forma­teurs sont très dispo­nibles ce qui faci­lite la réus­site des candidats ! »

Julien MIALIER stagiaire DE JEPS mention tennis session 2016–2017

« Ma forma­tion se passe bien, les forma­teurs sont très compé­tents. La formule qui consiste à faire une semaine en forma­tion et l’autre au sein de nos struc­tures me convient très bien. Je conseille cet orga­nisme. J’ai pour ma part déjà changé sur ma façon de travailler et d’apprendre. Je suis aussi entouré de très bons cama­rades ce qui rend la forma­tion encore plus intéressante. »

Jean‐Bastien FAURE stagiaire DE JEPS mention tennis session 2016–2017

« Les forma­teurs sont très présents et instruc­tifs, chacun avec ses parti­cu­la­rités, que ce soit sur la pratique ou la théorie. Le fait qu’on soit peu nombreux permet aussi de béné­fi­cier conseils précis. Par rapport à mes “collègues” l’ambiance est bonne et le niveau assez homo­gène. Le cadre, les équi­pe­ments sont tops. L’alternance est un système qui me convient bien pour profiter de l’enseignement à Aix/Greoux et mettre en pratique au club après. »

Les coor­don­nées de Sport et Formation : www.sportetformation.fr, mail : [email protected]

Professeur, qui es‐tu ?

Olivier Letort : « On a oublié que c’est sur le court que ça se passe »

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