L’affaire des « Fancy Bears » ne cesse de faire du bruit. Les pirates russes ont dévoilé de nouveaux documents volés où figurent le nom de Rafael Nadal. L’Espagnol n’a pas traîné à se défendre.
Rafael Nadal n’est pas gâté en 2016. Après les accusation de dopage de Roselyne Bachelot, l’Espagnol doit désormais faire face à l’affaire des « Fancy Bears ». Depuis la fin des Jeux Olympiques de Rio, les pirates russes dévoilent au compte‐goutte les dossiers volés de l’AMA (Agence mondiale anti‐dopage) où figurent le nom des sportifs qui auraient bénéficié d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT). Après les sœurs Williams et Petra Kvitova, l’Espagnol a été cité par les hackers russes au même titre que Mo Farah et que deux médaillés français, Gauthier Grumier (escrime) et Dimitri Bascou (110m haies).
Les Fancy Bears ont encore frappé. Les AUT de Rafael Nadal publiées au grand jour #AMA #Nadal #Tennis #ATP #AUT pic.twitter.com/sSgZiZT3g2
— Mathieu Roduit (@mathieu_roduit) 19 septembre 2016
Selon eux, l’ancien numéro 1 mondial aurait eu recours en 2009 à du bétaméthasone, un glucocorticoïde considéré comme un anti‐inflammatoire mais également à du corticotrophine, une hormone sécrétée par l’hypophyse (située dans le cerveau) en 2012. Le Majorquin n’a pas tardé à réagir et à se défendre comme le dévoile puntodebreak : « Quand tu demandes une autorisation pour prendre quelque chose pour des raisons thérapeutiques et que vous l’obtenez, vous ne prenez rien d’interdit. Cela ne devrait pas être nouveau. Pas besoin de faire de la démagogie (…) Je n’ai jamais rien pris pour améliorer mes performances. Jamais. Si j’ai pris ces substances, c’est parce que les médecins pensaient que c’était mieux pour mon genou. Il y a beaucoup de choses qui sont interdites mais si tu demandes une permission et qu’ils te l’accordent, ça ne l’est plus. Point final. »
Publié le mardi 20 septembre 2016 à 09:58