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Nadal répond aux accusations

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L’affaire des « Fancy Bears » ne cesse de faire du bruit. Les pirates russes ont dévoilé de nouveaux docu­ments volés où figurent le nom de Rafael Nadal. L’Espagnol n’a pas traîné à se défendre.

Rafael Nadal n’est pas gâté en 2016. Après les accu­sa­tion de dopage de Roselyne Bachelot, l’Espagnol doit désor­mais faire face à l’af­faire des « Fancy Bears ». Depuis la fin des Jeux Olympiques de Rio, les pirates russes dévoilent au compte‐goutte les dossiers volés de l’AMA (Agence mondiale anti‐dopage) où figurent le nom des spor­tifs qui auraient béné­ficié d’une auto­ri­sa­tion d’usage à des fins théra­peu­tiques (AUT). Après les sœurs Williams et Petra Kvitova, l’Espagnol a été cité par les hackers russes au même titre que Mo Farah et que deux médaillés fran­çais, Gauthier Grumier (escrime) et Dimitri Bascou (110m haies).

Selon eux, l’an­cien numéro 1 mondial aurait eu recours en 2009 à du béta­mé­tha­sone, un gluco­cor­ti­coïde consi­déré comme un anti‐inflammatoire mais égale­ment à du corti­co­tro­phine, une hormone sécrétée par l’hypophyse (située dans le cerveau) en 2012. Le Majorquin n’a pas tardé à réagir et à se défendre comme le dévoile punto­de­break : « Quand tu demandes une auto­ri­sa­tion pour prendre quelque chose pour des raisons théra­peu­tiques et que vous l’ob­tenez, vous ne prenez rien d’in­terdit. Cela ne devrait pas être nouveau. Pas besoin de faire de la déma­gogie (…) Je n’ai jamais rien pris pour améliorer mes perfor­mances. Jamais. Si j’ai pris ces substances, c’est parce que les méde­cins pensaient que c’était mieux pour mon genou. Il y a beau­coup de choses qui sont inter­dites mais si tu demandes une permis­sion et qu’ils te l’ac­cordent, ça ne l’est plus. Point final. »

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