AccueilFed CupMauresmo : "On y a cru jusqu’au bout"

Mauresmo : « On y a cru jusqu’au bout »

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Déçue par l’issue de cette finale incroyable, Amélie Mauresmo a rendu hommage à la perfor­mance de ses joueuses. La capi­taine des Bleues, qui va discuter avec les filles pour savoir si elle repart, souhaite tirer un bilan positif de ce week‐end alsacien.

Amélie, le titre était si proche…

« On y a cru jusqu’au bout. La journée (lire ce dimanche) avait été idéa­le­ment lancée par Caro (Garcia) qui va encore cher­cher un gros match. Elle a répondu présent au rendez‐vous. Alizé (Cornet) n’est pas arrivée à s’exprimer complè­te­ment, tacti­que­ment mais aussi dans son physique. Sur le double, on a affronté une très grosse équipe avec Pliskova qui m’a impres­sionné. Elle a été très bien épaulée par Strycova mais elle a sorti des points hallucinants. »

Le podium était un moment difficile…

« Je pense que c’est le pire moment car tu n’as pas envie de revenir pour cette médaille. C’est aussi encore plus dur quand on passe si proche… »

Vous n’allez pas rester sur un échec ?

« Avant de me prononcer sur quoi que ce soit, j’ai besoin de parler avec elles. Cela se fera demain matin (lire ce lundi), tran­quille­ment, avant que chacune ne reparte de son côté. On va faire un petit point car le premier tour arrive vite pour février. »

Qu’est-ce qu’il restera de ce week‐end ?

« Les filles ont atteint un excellent niveau tennis­tique sur ces deux jours. Il y a aussi cette ambiance avec ce soutien incon­di­tionnel, on a vibré, on a eu la chair de poules. On a vécu énor­mé­ment d’émotions posi­tives. Il y a eu de l’adrénaline. J’ai envie de dire merci au public. Quand je vois où était le tennis féminin il y a quatre ans et que l’on voit ce que l’on arrive à faire sur une telle finale, c’est une belle récom­pense même si sur le finish on est toutes un peu amer car on voulait autre chose. »

Est‐ce que cela peut consti­tuer un acte fondateur ?

« Il y en a déjà eu pas mal. Cela permet de se dire que les objec­tifs sont réali­sables et de se dire que l’on est pas si loin… »

Qu’est-ce qu’il faut maintenant ?

« Les Tchèques, titrées cinq fois en six ans, possèdent un immense réser­voir que l’on n’a pas. Si on arrive à l’obtenir, ce serait pas mal pour faire tourner l’effectif. Ensuite, je pense que les filles vont conti­nuer à progresser. Elles ont le poten­tiel pour le faire. On peut avoir une joueuse du Top 10. Cela peut arriver. »

De votre envoyé spécial à Strasbourg