Alors que Yannick Noah avait évoqué l’idée qu’il n’y avait pas forcément de leader dans le groupe, Kristina Mladenovic a pris le contre‐pied en assumant ses responsabilités. Oui, Kiki se sent la leader du Team France.
Sur sa performance contre Belinda Bencic…
« C’est un très bon match car il faut jouer comme ça pour la battre. De l’extérieur, on a l’impression que ça déroule et que cela va uniquement dans mon sens. Mais si on regarde, il n’y a qu’un seul break. Je pense que si je n’avais pas été solide sur ma mise en jeu à 5–4, le match aurait pu tourner. C’est dans la continuité de mon jeu et de ce que je fais depuis le début de l’année. Ça fait du bien à la tête de voir que tout le travail effectué au quotidien se met en place. Mon physique est au service du jeu que je veux produire. Aujourd’hui (lire ce samedi), ce qui fait la différence, c’est l’intensité que je mets durant toute la rencontre. En fait, dès le départ, je l’ai prise à la gorge et cela a payé. Je suis très heureuse d’apporter ce premier point qui était très difficile. C’était un gros challenge pour moi mentalement. Il a fallu tenir et aller chercher cette victoire. On est à 1–1 ce soir et c’est cool. »
Sur son rôle de leader…
« Humblement, oui, je suis la leader. il y a un vrai équilibre entre l’envie d’écraser tout le monde et l’humilité qu’il faut avoir si tu pousses tout le monde vers le haut. Dans une équipe, il ne faut pas oublier que c’est l’esprit collectif qui compte. Cette semaine, je peux m’appuyer sur des coéquipières dont l’état d’esprit est absolument irréprochable. De part mon état d’esprit, mon caractère, mon orgueil et mon jeu, je ne me cache pas, je sais que j’aime mener et que je serai toujours là pour aider mes copines. »
Leader par défaut ou pas avec l’absence de Caroline Garcia…
« Je ne me focalise pas du tout la‐dessus. Avec Caro (Garcia), on était un duo qui fonctionnait très bien sur la campagne de l’année dernière. Mon avis est qu’elle excellait dans cette compétition. Ses résultats le prouvent. J’ai la lucidité, moi, de le constater. Avec Caro, on n’était pas du tout dans la concurrence et on l’a démontré l’année dernière. J’assume. Ce ne sera pas toujours beau, il y aura des défaites, mais l’important, c’est l’exemple et l’attitude. »
De votre envoyé spécial à Genève
Publié le samedi 11 février 2017 à 20:02