L’information a été soudaine. Roger Federer sera éloigné des courts pendant environ un mois à la suite d’une arthroscopie du ménisque. Le Suisse sera absent à Rotterdam et Dubaï, ces deux rendez‐vous de février. Voir le Bâlois blessé est un fait extrêmement rare dans sa carrière.
« Bien qu’il s’agisse d’un contretemps malheureux, j’ai été en bonne santé une bonne partie de ma carrière. » Roger Federer le sait, il a, presque, toujours été épargné par les blessures. Depuis ses débuts professionnels en 1998, on recense cinq forfaits pour blessure. Le premier remonte à 2004 où touché à la cuisse, il avait renoncé au tournoi de Bâle et de Bercy. Bien lui en a pris puisqu’il remporte le Masters.
Le dos comme talon d’Achille
Quatre ans plus tard, en 2008, c’est encore à Bercy qu’il préfère ne pas disputer son quart de finale contre James Blake en raison d’un pépin au dos. Justement, son dos aura été son seul talon d’Achille. Pour les mêmes raisons, en 2012, il se retire avant sa demi‐finale de Doha contre Jo‐Wilfried Tsonga. Plus récemment, on a encore tous en mémoire son forfait de la finale du Masters de Londres 2014 et le psychodrame que cela avait entraîné à quelques jours de la finale de la Coupe Davis à Lille.
Cette opération a surpris car le Bâlois n’avait pas laissé entrevoir une éventuelle gêne au cours de la quinzaine australienne. Le Bâlois a affiché son optimise en précisant que « l’opération s’était bien déroulée ». Du haut de ses 34 printemps, le numéro 3 mondial a toujours émerveillé par son niveau physique : une préparation minutieuse et un calendrier fait sur‐mesure. Néanmoins, cette blessure est‐elle un simple contretemps ou plus grave ? Affaire à suivre…
Publié le mercredi 3 février 2016 à 17:04