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Dans l’in­ti­mité de Rodgeur !

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C’est aussi pour cela que tous les matins, on continue à acheter l’Equipe, parce qu’il y a dans le flot d’in­for­ma­tions que nous connais­sons tous, des moments parti­cu­liers où le jour­na­liste de l’Equipe a une place de témoin privi­légie. A ce titre, l’ar­ticle signé Vincent Cognet, page 6, est un exemple frap­pant. Il nous permet surtout de rentrer dans l’in­ti­mité du cham­pion qui répond à des ques­tions plus person­nelles au cours d’un trajet qui le conduit d’un grand hôtel à la séance de photos offi­cielle dans Paris. Extraits.

Sa soirée

J’ai bu un peu de cham­pagne… Bon j’étais un peu « pété » mais c’est parce que j’avais peu mangé. Jeunes, vieux, tout le monde était ensemble, c’était rigolo. J’ai même un peu dansé avec ma mère. J’ai essayé de m’en­dormir vers 3H30, mais ma tête tour­nait, j’avais telle­ment d’images…Alors, j’ai essayé de regardé la télé, il y avait un repor­tage sympa sur Agassi. Un petit coup d’Internet, et je me suis couché vers 5 heures
 »

La coupe
C’est la première fois qu’un vain­queur a eu le droit d’emporter la Coupe avec lui pour la nuit. Du coup ça mérite une explication.
« Ce que je voulais, c’était pouvoir prendre des photos avec mes copains. Mais pour le symbole, ce qui compte, c’est la taille de la coupe. Je voulais la grande. J’ai d’ailleurs demandé de me faire une copie gran­deur nature du trophée. Wimbledon m’en a bien fait une à 75% de la vraie taille. J’ai du payer, mais no problem, je paye »

Roland l’an dernier et Rafa à Wim

« Je ne sais pas quelle part tient la défaite à Roland dans celle de Wimbledon. Peut‐être que je perds les deux premiers sets de Wim à cause de ça. Peut‐être que j’étais telle­ment content de vivre un moment comme ça avec Rafa et d’amender notre riva­lité aussi haut, que ç’a m’a moins détruit qu’on ne le pense. La pluie, le fair play, le drame…En jouant cette finale, j’avais vrai­ment conscience de parti­ciper à un moment magique de l’his­toire du tennis. J’ai été déçu une heure, pas plus…la vie conti­nuait. On était au sommet du tennis, j’avais partagé ça avec Rafa, c’était magnifique.

Et toujours la Coupe
« Hier soir, le trophée était posée près de mon lit, comme une lampe de chevet. A un moment donné, un petit reflet de lumière a brillé sur la Coupe. Je l’ai fait remarqué à Mirka. On s’est marrées. C’était trop fort »