La fameuse idée du déclin de Federer revient souvent sur le tapis, à son plus grand agacement. Nous avons donc logiquement interrogé Roger sur ce qu’il pense de cette question et des journalistes qui la lui posent, lors même qu’il reste dans le top 3 mondial et peut très certainement encore prétendre à une victoire en Grand Chelem. L’intéressé nous a répondu sans prendre de gants. « C’est vrai que ça va très vite, un jour vous êtes tout en haut et un autre, on vous parle de déclin alors même que vous n’avez perdu qu’un match. Et c’est vrai que c’est peu difficile de répondre à ce type de questions surtout après une défaite face à des joueurs contre qui vous auriez voulu l’emporter. En fait, je crois que, dès que vous approchez la trentaine, on pense que vous êtes déjà fini. C’est dans l’air du temps, je commence presque à croire que l’on veut que je m’arrête plus tôt. Et pourtant je suis encore loin de tout ça et il y a encore beaucoup de joueurs qui sont performants au delà des 30 ans. »
De votre envoyé spécial à Monte Carlo
NB : édité. Pour la précision, la question posée n’était pas : « Roger, es‐tu sur le déclin ? » mais « Roger, tu n’en as pas marre qu’on te dise sur le déclin alors que tu pratiques encore un tennis de très haut niveau ? »
Publié le dimanche 10 avril 2011 à 17:46