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Roger Federer : « Non, je ne vais pas prendre ma retraite après les JO »

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Comme chaque année, début mars, Roger Federer va disputer une exhi­bi­tion, au Madison Square Garden pour le BNP Paribas Showdown Tennis – il devrait y rencon­trer Andy Roddick. En marge de la présen­ta­tion de cette épreuve, Roger a répondu à la presse. Extraits sur trois sujets : la retraite, le Masters et le prize‐money. En Anglais, ici.

La retraite : pour les Jeux Olympiques ?

Oui, j’ai dit ça il y a trois ou quatre ans, que je jouerai jusqu’aux Jeux Olympiques. Mais, pour être honnête, c’était plutôt pour ne plus avoir les jour­na­listes sur le dos… Je joue encore, je jouerai aux Jeux Olympiques, mais, mon Dieu, non, je ne vais pas prendre ma retraite à Londres. J’ai très souvent répété que je jouerai, je l’es­père, beau­coup d’autres années à venir. Mon corps me dira quand il faudra que j’ar­rête, mais je n’ai pas fixé la date, ni la forme limite, ni pensé à tout ça de quelque manière que ce soit. J’espère encore jouer à Rio (en 2016), parce que, là, j’en suis à mes quatrièmes JO déjà et c’est à chaque fois un rêve qui devient réalité à nouveau. On va voir comment tout ça va se passer. Mais je n’ai aucune envie de prendre ma retraite.


Le Masters : à New York, au Madison Square Garden ?

J’adorerais que le Masters se déroule à New York. On a évidem­ment un très beau tournoi à Londres, pour le moment. Shanghai, c’était assez extra­or­di­naire aussi et j’avais beau­coup apprécié Houston égale­ment. Il y a beau­coup d’en­droits très beaux où le Masters pour­rait avoir lieu. Mais revenir, en quelque sorte, là où McEnroe, Lendl et Borg et tous ces gars ont joué… Ce serait juste incroyable. Je ne sais pas si ça va arriver un jour. J’espère que le circuit l’en­vi­sa­gera et que la ville de New‐York en aura envie, parce que c’est un événe­ment formi­dable, que les joueurs, les fans et les médias adorent.

Le prize‐money : quelle répartition ?

On est dans un circuit de gagnant, et l’argent est là pour ceux qui gagnent. Mais nous aime­rions que les premiers tours proposent un meilleur prize‐money. Evidemment, c’est diffi­cile pour les orga­ni­sa­teurs de mettre en place la chose. Ils veulent allouer la majeure partie de l’argent aux derniers tours de la compé­ti­tion, parce que c’est plus sexy, que plus de gens vont en parler – et c’est diffi­cile de dire « non » à quel­qu’un qui veut donner plus aux fina­listes, demi‐finalistes et quart de fina­listes. C’est dur de dire : « Non merci, ça va, je ne vais pas prendre cet argent. » Et c’est ainsi que le creux s’ac­centue entre les premiers et les derniers tours. Ca, c’est un enjeu impor­tant pour le conseil des joueurs : faire en sorte que les sommes allouées aux premiers tours soient plus impor­tantes dans le futur. Moi, je n’ai jamais joué pour l’argent. Quand je rentrais sur le court, j’étais juste content de gagner des points, de breaker… C’était bien de gagner de l’argent et de ne plus vivre sur le dos de mes parents, bien sûr. Mais je comprends ceux qui comptent sur l’argent pour voyager, engager un coach… 

La raquette de Roger Federer, ici !