Julien Benneteau est longuement revenu sur l’énigme Gilles Simon en conférence de presse. Énigme à laquelle il n’a pas trouvé de solution aujourd’hui en quarts de finale du GPTL (défaite 6⁄7 3⁄6).
Le match : « Le tie‐break était important comme toujours. Ensuite j’ai baissé un tout petit peu et il en a tout de suite profité. Je n’ai pas bien retourné et lui a bien servi. Je crois qu’à un moment donné je lui donnais trop de points gratuits. Et puis sur deuxième balle, je ne l’ai pas agressé comme j’aurais dû le faire. »
Gilles Simon :« Il propose quelque chose de très haut niveau et il faut faire une partie très complète dans quasiment tous les domaines pour le battre. C’est dur de maintenir cela sur tout un match. Le piège que j’ai évité aujourd’hui est de sur‐jouer.. Contre Gilles, si tu sur‐joues, tu te prends 2 et 2 vite fait bien fait. Contre d’autres mecs du top 10 comme Jo Tsonga ou Roddick, tu sais à quoi d’attendre. C’est à dire qu’ils vont envoyer du lourd au service, en coup droit. Contre Gilles c’est différent. Il n’a pas de coup très fort mais l’ensemble de sa proposition est de très haut niveau. Pour le battre en fait, il faut avoir un style de jeu particulier. Je pense par exemple que contre Mika demain, il va plus galérer. Les joueurs un peu comme moi, qui sont assez complet, qui frappent bien des deux côtés ont vraiment du mal contre Gilles. Un Djoko y arrive par exemple mais il en bave aussi ! Regardez à Shanghai, il est resté plus de deux heures sur le terrain pour s’en sortir. Mais ces rencontres face à Gilles sont intéressantes, elles font vraiment progresser. »
L’ambiance du jour : « C’était une ambiance beaucoup plus calme. On a fait des beaux points avec Gilles et s’il y avait eu un étranger en face, les gens se seraient enflammés. Moi je préfère ces ambiances là, quand le public s’emporte. Ça fait monter l’adrénaline. Mais aujourd’hui c’était assez feutré, un peu à l’anglaise. »
Publié le vendredi 30 octobre 2009 à 18:46