Présents à Roland Garros afin de se passer le témoin en tant que porte‐drapeau aux Jeux Olympiques, Tony Estanguet et Laura Flessel ont réuni les journalistes et en ont profité, entre autres, pour parler de la remise en cause du tennis comme sport olympique. Voici la réponse de l’escrimeuse.
« Il y a de la place pour tout le monde et au fil des années, des olympiades, j’ai rencontré des sportifs. Concrètement, quand j’ai rencontré Gustavo Kuerten à Sydney, dans la zone internationale, il était tout aussi heureux que moi. J’ai eu la chance de le chambrer, car les footballeurs français avaient gagné en 1998. Forte de cela, je suis allée le voir et je l’ai chambré par rapport au 3–0. Lui m’a rappelé le nombre d’étoiles sur son maillot (rires). Mais vraiment, cela a été un moment très court, intense et il était fort heureux de vivre ces moments forts. Quand je regardais Santoro, lui ne se voyait vivre les Jeux qu’à l’intérieur du village olympique. Et, de manière plus générale, quand on parle à nos tennismen français, ils n’attendent que cela, se retrouver, non pas au sein de leur Team, mais au sein de l’équipe de France et passer 15 jours de bonheur. On les voit, on se côtoie et, au final, c’est la famille sportive de France qui se retrouve à Roland Garros. Il y a des passerelles et c’est vraiment un moment magique. »
- Roland Garros > Les « belles images » de Flessel
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Publié le lundi 11 juin 2012 à 16:33