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Tout un peuple derrière Murray

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Andy Murray et Novak Djokovic s’af­frontent aujourd’hui, en demie‐finale du tournoi Olympique. Un choc qui s’an­nonce déjà bouillant, dans un Centre Court qui sera bien évidem­ment acquis à la cause du Britannique.

Il n’y a pas eu de surprise dans cette deuxième partie de tableau. Ce sont en effet les têtes de série deux et trois qui se retrouvent en demies, et qui offrent au public de Wimbledon, une affiche somp­tueuse. Même si leurs parcours respec­tifs étaient semés d’embûches et qu’ils ont parfois dûs concéder des manches à leurs adver­saires, Djokovic et Murray ont assumé leur statut de bout en bout.

Djokovic mène 8 à 5

Ce sera aujourd’hui la quator­zième confron­ta­tion entre deux joueurs qui se connaissent bien. L’avantage va pour le moment à Djokovic, qui a rempoté trois matchs de plus que le Britannique, et qui mène aussi 2 à 1 en 2012. Leur dernier affron­te­ment remonte au tournoi de Miami, le 1er Avril dernier, où les deux joueurs s’étaient rencon­trés en finale. Le match avait alors tourné à l’avan­tage du Serbe (6−1, 7–6), qui pour­rait donc béné­fi­cier d’un petit avan­tage psycho­lo­gique aujourd’hui. Par ailleurs, et cela peut sembler surpre­nant, mais ce sera aujourd’hui le premier duel entre Djokovick et Murray sur gazon. Hier, le Serbe pensait, à ce sujet, que la surface n’avan­ta­ge­rait aucun des deux joueurs en parti­cu­lier. En revanche, le soutien du public sera clai­re­ment en faveur de Murray : un avan­tage indéniable.

Murray, chou­chou du public

Quoi de plus moti­vant pour un athlète que de tenter d’ac­céder à une finale Olympique, devant une foule tota­le­ment acquise à sa cause ? Face à cette foule qui ne devrait cesser de l’en­cou­rager, Andy Murray pour­rait affi­cher deux visages tota­le­ment diffé­rents. La première hypo­thèse, la plus opti­miste, voudrait que le Britannique soit sublimé par ce public des Jeux, bien diffé­rent de celui habi­tuel­le­ment présent à Wimbledon, et qu’il puisse ainsi se lâcher sur le court. L’autre, plus défai­tiste, pour­rait laisser à penser que la pres­sion soit trop forte sur les épaules de l’Ecossais, et le face craquer. Pour Djokovic, en revanche, le contexte ne chan­gera rien. Il a d’ores et déjà affirmé qu’il s’at­ten­dait à jouer ce match « à l’ex­té­rieur », et qu’il était préparé à cela. C’est donc bien Andy Murray qui devrait avoir la clé de cette demie, au moins sur le plan psycho­lo­gique. Reste à savoir si celle‐ci lui ouvrira la porte de la grande ou de la petite finale.