AccueilOpen d'AustralieSerena dans l'histoire

Serena dans l’histoire

-

Après un début de match où elle est apparue éton­nam­ment tendue, Serena Williams est parvenue à se libérer pour remporter l’Open d’Australie ! Serena s’impose 6–4 6–4 après 1h22 de jeu face à sa sœur aînée Venus pour décro­cher son 23e titre du Grand Chelem, devan­çant ainsi Steffi Graf. Ce succès lui permettra de remonter sur la première place mondiale.

En décro­chant son 23e titre du Grand Chelem, Serena Williams est (presque) seule au monde et entre encore plus dans le panthéon du sport. L’Américaine est désor­mais la joueuse la plus titrée de l’ère Open avec ce 23e trophée Majeur. Serena devance Steffi Graf et revient à une petite longueur du record absolu détenu par Margaret Court (24 titres dont 11 dans l’ère Open). 

Nervosité pour débuter la finale

Pour rentrer encore plus dans la légende, Serena a dû se débar­rasser d’une éton­nante nervo­sité en début de rencontre. Les quatre breaks consé­cu­tifs en disaient long de cette pres­sion et de ce côté si parti­cu­lier pour cette affiche entre les deux soeurs. Normal pour une finale où l’émotion était très forte et intense. Tendue donc, sur un let anodin de Venus, Serena cassait sa raquette à 1–1. Surprenant. Alors qu’elle menait 2–1, elle rendait son break avec trois doubles fautes. Mais peu à peu, la cris­pa­tion s’effaçait et Serena prenait l’ascendant.

Le gain de la première manche consti­tuait une certaine libé­ra­tion. Plus sereine sur ses services (aucune balle de break concédée dans la deuxième manche), Serena réali­sait le break décisif à 3–3 sur sa sixième occa­sion du set. Et après 1h22 de jeu, Serena s’imposait 6–4 6–4 pour pour­suivre sa folle course vers des sommets qu’elle seule peut tutoyer. Pourtant, Serena a essuyé des revers doulou­reux, comme à l’US Open en 2015 et 2016 ou Roland Garros en 2016 et ici‐même il y a un an. Mais elle a toujours su se relever.

Objectif 25

Assise par terre après la balle de match, sa joie était belle mais aussi mesurée vis‐à‐vis de sa soeur. Ce succès est aussi syno­nyme d’un retour à la première place mondiale. Finalement logique tant elle semble avoir de la marge par rapport à la concur­rence. Le record absolu de Margaret Court n’est plus un mirage. C’est une ques­tion de temps.

Article précédent
Article suivant