Novak Djokovic n’a pas été tendre pour l’une de ses proies préférées, Tomas Berdych. Néanmoins, après un excellent début, le Serbe s’est heurté à la résistance du Tchèque. En conférence de presse, le numéro un mondial a abordé la question de la programmation et sur son jet de raquette qui aurait pu lui coûter (très) cher.
Novak, vous êtes qualifié pour la demi‐finale. Comment le vivez‐vous ?
« Si on regarde la programmation en deuxième semaine, on n’a pas vraiment le temps d’analyser les choses car on a du mal à se pencher sur ce que l’on vient de faire. Je suis très heureux de rejoindre les demi‐finales. Je pense maintenant à la récupération pour pouvoir enchaîner. »
Justement concernant la programmation, préférez‐vous la demi‐finale demain (lire ce vendredi) et finale dimanche ou avoir un jour de repos maintenant ?
« Je suis prêt à jouer dès demain. Cela me convient pour jouer éventuellement la finale ce dimanche. On va voir ce qui va se passer. Les femmes doivent jouer les quarts de finale, les demies puis la finale en trois jours. Je ne sais pas ce qui va se passer en matière de programmation. »
Sur votre jet de raquette, avez‐vous remarqué que vous auriez pu blesser le juge de ligne ?
« En jetant la raquette ainsi, j’ai failli toucher le juge de ligne. Je suis chanceux de ne blesser personne. J’ai bel et bien conscience que j’ai de la chance et je m’en suis excusé. C’était un mauvais rebond. Voilà tout ce que je peux dire. »
Vous avez désormais rendez‐vous avec Dominic Thiem en demi‐finale…
« Dominic est un des leaders de la nouvelle génération. A mes yeux, il sera très motivé pour montrer de quoi il est capable et qu’il mérite d’être là. Ses résultats prouvent qu’il produit le meilleur tennis de sa vie. Je crois qu’il joue toutes les semaines depuis février ou mars. Il est très affuté physiquement. Il a beaucoup joué sur terre battue, sa surface favorite. Il met beaucoup de vitesse et de puissance dans ses frappes. Je pense que ce sera un gros combat. »
De votre envoyé spécial à Roland Garros
Publié le jeudi 2 juin 2016 à 16:52