Victorieux de Martin Klizan en trois manches (6−2, 6–4, 6–4), Gaël Monfils a reconnu qu’il avait eu beaucoup de réussite. La Monf’ dans le texte.
Gaël, vous n’étiez pas très confiant avant d’arriver, vous enchaînez deux victoires et vous avez été solide. Avez‐vous des perspectives désormais ?
J’ai eu beaucoup de réussite. Je n’ai pas fait un super match, j’ai affronté un mec qui a joué tout seul pendant deux sets. Pourtant, j’ai essayé de lui donner : je me suis tordu le genou, je n’ai pas dormi de la nuit, ça fait deux jours que j’ai de la fièvre et que je suis malade. Même moi, je suis étonné, alors je prends. J’arrive sans confiance, si j’ai un peu de chance, je prends. C’est le cas, alors je prends (sourire).
Vous n’êtes donc pas au mieux…
Oui, je ne suis pas au mieux, mais pas mort… Comme j’ai dit, je suis malade, j’ai de la fièvre. Mais on est là.
Voyez‐vous du positif dans votre jeu ?
Je sais quand même jouer au tennis. J’ai été très solide sans avoir fait un match flamboyant. J’ai mis la balle dans le terrain, j’ai fait le minimum. Il s’est excité tout seul, il a tenté beaucoup d’amorties, points, fautes, points, fautes… Je n’ai pas une grande confiance mais j’arrive à la mettre dans le terrain (sourire).
Au troisième tour, c’est David Goffin. Comment voyez‐vous ce match ?
Ça va être un match dur contre David, un mec qui est dans le Top 10 depuis un petit moment. C’est un joueur très complet et extrêmement précis. Il a fait finale au Masters, ce qui prouve que le mec joue. C’est un gros défi pour moi. Est‐ce que j’en suis capable ? Je n’en ai aucune idée. J’en ai l’envie.
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le mercredi 30 mai 2018 à 21:56