Diane Parry, 16 ans, 457e mondiale et invitée par les organisateurs, est la belle surprise du jour dans le clan tricolore en dominant Vera Lapko pour son entrée en lice (6−2, 6–4). Plus jeune gagnante française d’un match en Grand Chelem depuis Alizé Cornet en 2005, celle qui réside à Boulogne‐Billancourt est revenue sur son exploit en conférence de presse.
Diane, vous avez gagné en étant presque à domicile…
Depuis toute petite, j’habite à Boulogne‐Billancourt, j’étais à l’école à côté et je m’entraîne au CNE. Je suis un peu comme chez moi (…) Je viens en trottinette électrique, c’est plus pratique pour se déplacer (rire). Mais ce matin (lire ce lundi), je suis venu en voiture avec ma mère.
Que ressentez‐vous ?
C’est incroyable ce qu’il se passe en ce moment. Je ne peux pas être plus heureuse que ça. Gagner un premier tour de Grand Chelem, surtout une première fois, je suis très contente. Quand je regarde en arrière, je vois une progression. Maintenant, j’essaie de ne pas regarder en arrière mais plutôt vers l’avant.
Que vous êtes vous dit avant d’aller sur le court ?
Il y avait une grosse envie d’aller sur le terrain. J’étais assez impatiente, ça faisait une semaine que je me préparais. J’avais vraiment hâte de jouer ce premier tour. Je n’avais pas plus de stress que ça. Je savais que j’avais toutes mes chances car j’avais déjà joué une joueuse de ce niveau là. Et en ce moment, je sens que j’avais un bon niveau de jeu.
Avez‐vous des idoles dans le tennis ?
Mon idole est Roger Federer, cela ne va pas étonner (sourire). Après j’aime bien Serena Williams et Naomi Osaka car j’aime bien sa mentalité et la façon dont elle joue.
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le lundi 27 mai 2019 à 17:01