
Bonne entrée en matière pour Novak Djokovic dans le tournoi de Rome. Le Serbe écarte Bernard Tomic, 6–3 6–3, et se qualifie pour le troisième tour. Malgré un bon match, l’Australien est tombé sur un adversaire désireux de faire oublier son élimination sur la terre battue bleue de Madrid, la semaine dernière.
Autant on l’a trouvé hésitant, inconstant et agacé dans la capitale espagnole, autant Djokovic nous a montré un visage conquérant, confiant et déterminé dans la capitale italienne. La différence ? La surface. Ou, plutôt, la couleur de la surface. Face à Bernard Tomic, 32ème à l’ATP, le numéro 1 mondial a remis les pendules à l’heure, lui qui n’avait plus perdu avant les demi‐finales d’un tournoi, en jouant, depuis Bercy 2010. Rapidement devant – 4–0, double break – il a retourné de très belle manière, tout en trouvant de bonnes zones au service. Mais, à 5–2, au moment de servir pour le set, le Serbe a un peu flanché et subit le retour de son adversaire, bien décidé à ne pas se laisser faire malgré un début de match timide. Surprenant de constance lors des échanges en fond du court, Tomic tient la distance, mais cède le premier set, 6–3.
Sans se décourager, il rivalise avec Djokovic sur les longs points et l’oblige à trouver des angles difficiles pour finir le point. Breaké lors du sixième jeu du deuxième set, il ne parviendra cependant pas à revenir à hauteur, et s’incline logiquement en 1h10, 6–3 6–3. Ce match reste malgré tout un bon test pour le Serbe qui a pu prendre confiance sur cette « nouvelle » terre battue. Subissant (volontairement ?) certains coups de boutoir de l’Australien, il a su défendre de manière djokovique et montrer qu’il se sentait plus à l’aise qu’à Madrid. Il n’a pas trop le choix d’ailleurs, parce qu’ici aussi, il a un titre à défendre. Prochaine étape pour espérer le reconquérir : Radek Stepanek ou Juan Monaco. Et, contrairement à l’Australien de 19 ans, eux, ce ne sont pas des bleus…
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Publié le mercredi 16 mai 2012 à 10:53