Marc Rosset est un observateur avisé du circuit, lui qui est consultant pour la RTS. Le Suisse a été interrogé par le site de la RTS où il revient sur la tournée sud‐américaine de Roger Federer qui fait beaucoup parler puisqu’elle se déroule pendant la Coupe Davis et dans des pays où il y a une crise politique. Fidèle à son légendaire franc‐parler, le champion olympique de Barcelone 1992 répond aux détracteurs du Bâlois : « J’ai entendu certaines critiques comme quoi il s’y rend pour l’argent ou qu’il ne devrait pas aller à certains endroits car la politique va mal, mais il faut arrêter avec cela ! Critique‐t‐on les Rolling Stones sur les endroits où ils vont faire leurs concerts ? Ça m’énerve, car on ne sait pas s’il ne va pas donner cet argent à sa Fondation ou à d’autres œuvres, comme il le fait avec ce qu’il touche au tournoi de Bâle et si on commence à mêler sport et politique, alors il ne faut pas se rendre aux JO de Pékin ni à la Coupe du monde 2022. Voire carrément stopper Roland‐Garros car il y a les gilets jaunes ? »
Enfin, le Genevois termine en expliquant que la venue du numéro 3 mondial permet de donner du plaisir aux spectateurs : « Peut‐être bien que durant les deux ou trois heures de match, les Sud‐Américains oublient les tracas du quotidien. Federer, ça dépasse le cadre du sport. Tout le monde s’éclate avec lui. Le « Ole Ole Roger » que les gens lui ont réservé à Buenos Aires est d’ordinaire un chant consacré à Maradona ou Del Potro, des icônes locales. Lui n’est pas Argentin et a droit à ça. C’est juste dingue ! »
¡Qué recibimiento Roger ! Así ingresaba Federer al Parque Roca para disputar su encuentro ante Zverev en su paso por Argentinapic.twitter.com/VTXu8HPxWy
— Doble Falta (@DobleFaltaOk) November 20, 2019
Publié le vendredi 22 novembre 2019 à 16:43