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Boulogne sur Mer, nouveau cham­pion de France, on ne peut pas plaire à tout le monde !

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Tout juste monté en Pro A cette année, le club de Boulogne sur Mer a décroché ce samedi à Grenoble son premier titre de cham­pion de France en domi­nant l’US Clermont 4 à 2. Auparavant, côté dames, Fontainebleau avait étrillé l’Entente Yonnaise de Tennis (4−0).

Si le premier titre de Fontainebleau est plus « clas­sique », celui de Boulogne sur Mer est plus singulier. 

En effet, l’équipe est composée de plusieurs joueurs de très haut‐niveau qui n’ont d’ailleurs pas tous pu parti­ciper à cette finale, on pense à Terence Atmane qui est le « leader » du team qui n’était pas sur le court ce samedi. Evidemment cela implique un budget consé­quent, décrié par certains « puristes ».

Pour parvenir à décro­cher ce titre, Boulogne sur Mer s’ap­puie donc sur Franck Paque, son mécène qui est aussi un grand passionné de tennis. 

Franck, chef d’en­tre­prise à succès ne semble pas lésiner sur les moyens à mettre en place pour se fixer des objec­tifs élevés.

Il est vrai que par le passé ce cham­pionnat a été un peu la propriété de « grands clubs » faisant partie du patri­moine tennis­tique trico­lore. On pense à la Villa Primrose, au Tennis Club de Paris, au Tennis Club de Boulogne Billancourt ou encore au Paris Lagardère Racing. 

Boulogne sur Mer qui succède à Quimperlé s’ins­crit dans un autre registre. Dans un autre style que les Bretons, les hommes de Frank Paque ont su proposer une aven­ture spor­tive moderne et bien ancrée dans notre monde actuel. 

Pour preuve, la mise en ligne par nos amis de Tennis Legend d’une web série au sein du team qui est très inté­ressante.

Le but, au delà de la visi­bi­lité accordée à la ville de Boulogne sur Mer, est bien de faire bouger les lignes et de susciter l’enthousiasme.

Tout cela peut faire grincer quelques dents notam­ment chez ceux qui pensent que le tennis leur appar­tient. La vérité est que cette victoire donne aussi plus de volume à une compé­ti­tion qui mérite davan­tage de médiatisation. 

Comme dirait l’autre, il y a ceux qui font et il y a ceux qui critiquent, même si la logique finan­cière de cette compé­ti­tion reste un sujet sur lequel il faudrait se pencher défi­ni­ti­ve­ment car il semble bien que tout est permis.