Dans un beau papier paru ce jour sur le site internet de l’Equipe signé Quentin Moynet, on a l’occasion de comprendre comment un joueur pétri de talent n’a pas pu faire la carrière qui lui était plus ou moins promise.
Ce joueur c’est Jonathan Eysseric.
On apprend le processus qui l’a conduit à se « perdre » même s’il n’y pas de fatalité. Ces confessions mettent aussi en lumière le problème tricolore quand un joueur doit digéré le passage junior à sénior.
Jonathan le résume en quelques mots bien choisis.
« On m’a fait vivre dans un cocon, comme si j’étais 30e mondial alors que j’étais 300e, retrace‐t‐il. Je me suis retrouvé avec des mecs qui arrivaient en Porsche, en Ferrari. Tu as l’impression d’avoir trois millions sur ton compte alors que tu n’as rien du tout. L’être humain aime le confort. À ce moment‐là, je n’ai pas été assez challengé. J’ai été mis dans un monde qui n’était pas le mien. Si tu n’as pas un coach qui te colle au cul du réveil au coucher et te met la tête dans la merde tous les jours, tu ne progresses pas comme tu devrais »
Publié le mercredi 17 décembre 2025 à 12:16