En 2013, sur le gazon de Wimbledon, Steve Darcis réalisait un petit événement, en écartant Rafael Nadal (7−6, 7–6, 6–4), tout juste auréolé d’un huitième titre à Roland‐Garros.
Dans un entretien accordé à l’Express, le Belge est revenu sur ce moment spécial de sa carrière. L’ancien 38e joueur mondial précise que ce moment de joie amorce aussi une descente aux enfers. Touché au bras, le joueur avait dû déclarer forfait dans la foulée, en étant écarté du circuit pendant plus d’un an, après une intervention chirurgicale.
« Ce fut l’une des plus belles victoires de ma vie, mais elle a marqué le début d’une des pires années. J’ai battu Nadal, j’ai vu le tirage au sort, je jouais bien au tennis et tout allait bien, mais pendant l’interview qui a suivi, je ne pouvais plus bouger mon bras. Je ne pouvais plus lever mon épaule, j’avais un ligament déchiré. Je sentais que quelque chose n’allait pas. Mais la douleur a disparu après deux sets grâce à l’adrénaline. Après le match, j’ai compris que c’était vraiment grave. Je savais qu’il serait difficile de continuer. J’ai tout essayé pour continuer à jouer, j’ai pris des injections, pour avoir une petite chance, mais quand mon entraîneur m’a lancé la première balle de l’entraînement deux jours plus tard, je n’ai pas pu la frapper. C’était grave. Mentalement, je me sentais très mal ».
Publié le dimanche 28 décembre 2025 à 17:20