La présidente de la WTA, Stacey Allaster, souhaite voir les règles anti‐dopage, notamment la localisation des joueuses et joueurs, changer. Après l’affaire Yanina Wickamyer et Xavier Malisse, suspendus un an après avoir manqué à trois reprises à la règle de localisation, la patronne du tennis féminin a donné son point de vue sur le système de contrôle anti‐dopage dans le tennis.
« Normalement, les joueuses et joueurs vont sur le logiciel et donnent au moins une heure où ils seront dans la journée. Il n’y a pas de doute ce que ce système anti‐dopage est rigoureux et je pense que chacun dans le sport qui prend part à l’Agence mondiale anti‐dopage sont tous unis pour avoir un sport propre. Cette rigueur dans les tests hors compétition, qui se traduit vraiment par une règle de localisation, permet d’assurer l’intégrité du système de tests et du l’intégrité du sport », a déclaré Allaster sur le site britannique d’Eurosport.
La véritable évolution que souhaite la Canadienne se situe dans les contrôles en compétition, où la localisation des sportifs pourraient changer sous son impulsion et celle des instances dirigeantes du tennis. « Avec l’ATP, nous croyons que les contrôles durant les compétitions pourraient être modifiés. Je pense que lors des tournois, il est facile pour l’AMA de savoir où sont les athlètes. Si je suis en tournoi, je ne sais pas quand mon match est programmé, je ne sais pas quand je vais m’entraîner. Cela devient difficile pour les athlètes. Alors avec l’ATP, nous préconisons via la Fédération internationale de tennis, que l’AMA change ses procédures de localisation des joueurs lorsqu’ils sont en compétition. »
Publié le lundi 9 novembre 2009 à 12:25