AccueilAzarenka : "J'ai vraiment fait trop d'erreur"

Azarenka : « J’ai vrai­ment fait trop d’erreur »

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C’est une Victoria Azarenka soulagée qui s’est présentée en confé­rence de presse, à Roland Garros. Après sa victoire très compli­quée face à Alberta Brianti, 7–6(6) 6–4 6–2, la numéro un mondiale ne s’est pas cher­chée d’ex­cuses. Elle a fait « trop d’er­reurs ».

Victoria, que s’est-il passé durant la rencontre ? Des problèmes d’épaule ? L’adaptation à la terre battue ?

Je ne sais pas quelles expli­ca­tions il y a à ce drôle de match. J’ai attendu pas mal de temps avant de jouer… J’étais peut‐être trop impa­tiente ? Je me suis préci­pitée ? Je pense surtout qu’il faut la féli­citer. Elle a très bien joué, elle m’a poussé dans mes derniers retran­che­ments. Mais demain est un autre jour ! Je n’ai pas de problèmes avec la terre, non. Mon épaule, ça va. Je me sens bien. La douleur s’est estompée et je n’ai pas du tout eu mal aujourd’hui. J’ai fait des erreurs, c’est tout. Je ne veux pas cher­cher d’excuses par rapport à ce qu’il s’est passé. La ques­tion, ce n’est pas de savoir si j’étais en forme. La vraie ques­tion, c’est de savoir ce qu’il faut faire pour être meilleure au prochain match. J’ai la chance d’avoir une nouvelle oppor­tu­nité, il faudra que j’en profite et que je m’améliore.

Avant, tu aurais lâché prise, non ?

Oui, avant, j’aurais peut‐être pu baisser les bras. Mais, aujourd’hui, je ne le pouvais pas, je ne pouvais pas me le permettre. Mais, c’est vrai que c’était compliqué. Je ne sais pas s’il y avait un vol direct pour Minsk aujourd’hui. Mais, demain, je sais que oui… Heureusement, je me suis battue. Dans cette rencontre, il y a eu des moments où je me suis dit : « Ce n’est pas mon jour. » C’est dans ces instants qu’on peut lâcher prise et baisser les bras. Et puis, à d’autres moments, je me suis dit : « Continue à te battre. Tu ne peux pas faire une bêtise pareille. » Et, dans les instants‐clefs du match, je me suis reprise.

Que penses‐tu de ceux qui donnent surtout Serena ou Maria Sharapova comme favo­rites du tournoi…

Ce n’est pas mon problème. Les gens disent ce qu’ils veulent. Mon boulot, à moi, c’est de jouer. Pas de commenter les pronos­tics des uns et des autres. 

De votre envoyé spécial à Roland Garros.