Malgré la blessure de Gulbis, le Français estime avec justesse qu’il a réalisé une belle performance. Cette edition 2010 a très bien commencé pour le Bressan. Verbatim.
« C’est une belle victoire et un bon match. D’ailleurs, cela a été les premiers mots de mon coach quand je suis sorti du court. J’ai très bien commencé la partie. Gulbis est très dur à jouer car il est totalement imprévisible, il s’agit donc de rester vigilant. Mais je suis content car j’étais bien présent. J’ai beaucoup travaillé la semaine avant le tournoi. J’ai préféré faire ce choix plutôt qu’aller à Nice. Peut‐être que réaliser un résultat là bas aurait pu me donner de la confiance mais je n’en suis pas certain. Par le passé, j’ai joué la semaine précédente le tournoi en ayant de très bons résultats et cela n’a pas été toujours efficace. Là, j’ai fait pas mal de travail foncier en salle de gym, mais aussi beaucoup de courses dans le bois de Boulogne, il me fallait ça pour préparer ce rendez‐vous si particulier. Quand j’ai vu le tirage au sort, je savais que j’allais jouer le dimanche sur un un grand court, et cela m’a donné encore plus d’envie. J’aime ce type de rendez‐vous, c’est pour cela que je fais ce métier, la ola de trois minutes quand Gulbis était aux vestiaires fut un sacré petit bonheur. C’est un très bonne entrée en matière, mais il ne faut pas s’enflammer car mon futur adversaire sera coriace même s’il aura un nom moins ronflant que Gulbis. Que ce soit Mayer ou Stakhocvsky, la dernière fois que je les ai joués, j’ai perdu. Il faut donc encore bien se préparer. En tout cas, je suis très heureux d’autant que j’ai gagné en trois sets en tournoi du Grand Chelem, et cela ne m’arrive pas souvent. Le fait qu’il abandonne ne me dérange pas, au final j’ai économisé de l’énergie, et si l’on veut aller loin ici cela est important. »
De votre envoyé spécial à Roland Garros
Publié le dimanche 23 mai 2010 à 18:46