Le Matin Dimanche proposait, hier, un entretien exclusif avec Roger Federer. L’occasion pour le Suisse de revenir sur son apprentissage des codes médiatiques et la manière dont il a dû se construire en tant que personnalité publique. On y apprend également qu’il n’y était vraiment pas doué à l’école souffrant de grosses difficultés dans l’apprentissage et la mémorisation.
« J’ai dû bosser plus que les autres. Parce que je n’étais pas comme Marco Chiudinelli, par exemple, qui regardait une fois une page ou un livre et retenait tout. Je ne comprenais pas comment il faisait. Moi, je devais lire et relire le bouquin et plus je le lisais, moins je comprenais. Je n’avais pas cette faculté à apprendre très vite. »
« Il y a dix ans, quand je n’avais pas envie de répondre aux journalistes, je ne répondais pas. Mais on m’a expliqué que sur certains sujets, je me devais de faire un commentaire parce qu’en tant que numéro un mondial, j’étais en quelque sorte l’image du tennis, son ambassadeur. (…) Tout cela m’a fait grandir et mûrir plus vite. »
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Publié le lundi 6 janvier 2014 à 13:10