Avant de débuter la défense de son titre à Rome, Novak Djokovic est revenu avec la presse sur sa première partie de saison ainsi que ses objectifs à court et moyen terme. Le numéro 1 mondial évoque notamment l’un des plus grands défis de sa saison : s’imposer pour la première fois à Roland Garros.
Novak, où en est votre préparation à Roland Garros ? Entre vos problèmes familiaux et la terre bleue de Madrid, ce n’était pas le meilleur moyen de se préparer…
C’est vrai que ma préparation pour Rome et Roland Garros a été perturbée. Mais je me suis entraîné très dur ces 6 dernières semaine, j’ai fait un bon match à Monte Carlo et je suis prêt physiquement pour les défis qui arrivent. Pour le moment, je ne veux penser qu’à Rome. J’ai vécu des moments fantastiques ici, particulièrement en 2011, où le public m’a beaucoup soutenu. C’est d’ailleurs pourquoi je me sens très proche des Italiens. J’adore jouer ici. Et puis d’autre part, j’ai vraiment hâte d’aller à Roland Garros. C’est l’une de mes plus grandes priorités de la saison.
A propos de priorités, si vous gagnez Roland Garros, ce sera votre 4e titre du Grand Chelem consécutif. C’est quelque chose que vous avez à l’esprit et qui vous fait penser que vous aurez plus de chances de l’emporter cette année à Paris ?
Les attentes et la pression font partie de la vie d’un sportif professionnel et c’est une chose à laquelle on s’habitue. Mais je crois que j’ai suffisamment d’expérience pour savoir comment aborder un Grand Chelem. J’ai joué énormément de grands matches et j’adore ce genre de challenges. Maintenant, c’est vrai que c’est un Grand Chelem où Nadal est toujours le favori incontestable et où d’autres joueurs comme Federer sont aussi capables d’aller au bout. Tous les meilleurs joueurs seront là et ce sera intéressant de voir comment cela va se passer.
Question plus technique : pouvez‐vous nous résumer les différences entre la terre de Madrid et celle sur laquelle vous jouerez ici et à Roland Garros ?
En tennis, la base, c’est le déplacement. Et si vous ne pouvez pas être bien placé et en équilibre quand vous frappez la balle, tout devient deux fois plus dur. Donc la différence, c’est qu’ici on peut glisser et être bien sur la balle, tandis que là‐bas, vous glissez, puis vous tombez et évidemment, vous n’êtes pas sur la balle.
Il y a un an jour pour jour, vous étiez au beau milieu de votre incroyable série de victoires. Est‐ce que vous pouvez comparer cette période à celle que vous vivez actuellement ? Comment vous sentez‐vous physiquement et mentalement par rapport à l’année dernière ?
Chaque année est différente. Pour le moment, cette saison a été super pour moi. J’ai déjà gagné un Grand Chelem, j’ai gagné à Miami, j’ai disputé les demies ou les finales des autres évènements majeurs. C’est vrai que j’avais placé la barre très haut avec mes six premiers mois de l’année 2011 mais je ne compare jamais et j’ai toujours voulu me concentrer sur chaque tournoi que j’ai joué. Physiquement et mentalement, je suis bien. J’en suis au point où je voulais être. Je suis numéro 1 mondial, je gagne des Grands Chelems et j’adore les défis qui me sont proposés. Je vais travailler encore plus dur pour rester là où je suis.
La raquette de Novak Djokovic, ici !
Publié le lundi 14 mai 2012 à 15:41