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Djokovic : « Je crois au destin »

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Il y a deux jours, Jelena Gencic, la première profes­seur de tennis de Novak Djokovic, est décédée. Le numéro 1 mondial, très ému, est longue­ment revenu sur le sujet en confé­rence de presse. Les mots du Serbe, bruts.

« Ce sont des choses qui font partie de la vie. Jelena était ma première coach, c’était devenu comme une seconde mère pour moi. Elle m’a donné énor­mé­ment de choses qui font partie de moi et de mon carac­tère aujourd’hui. J’ai des souve­nirs très forts avec elle et ça, ça restera à jamais. Elle m’a telle­ment donné, je sens la respon­sa­bi­lité de conti­nuer pour elle. 

C’était une personne géniale, elle a donné toute sa vie au tennis. Elle n’a jamais eu d’en­fants. La semaine dernière elle était encore en train de donner des cours de tennis à des gamins. C’est la personne la plus incroyable que j’aie jamais connue. C’est très émou­vant pour moi et je crois que mon équipe a bien fait de m’an­noncer la nouvelle après mon match avant‐hier. C’est toujours un choc d’ap­prendre cela. Je crois que le décès de mon grand‐père l’an passé, qui m’a beau­coup touché et m’a demandé beau­coup de temps pour m’en remettre, m’aide à mieux gérer cette fois. C’est un nouveau choc à encaisser, mais j’es­saie de me concen­trer sur les beaux moments qu’on a passés ensemble, sur ce qu’elle m’a appris, sur les conver­sa­tions qu’on a eues, sur les chal­lenges qu’elle me donnait sur le terrain. Vous voyez, rien qu’en parler, cela me redonne le sourire. Je sais que son esprit sera pour toujours avec moi, dans la vie et sur le court. Le court de tennis, c’était juste­ment son endroit favori au monde.

Je me rappelle de la conver­sa­tion qu’on a eue il y a encore 15 jours a propos de Roland Garros. Elle m’a dit que c’était le tournoi que je devais gagner. Elle m’a donné l’ins­pi­ra­tion et suffi­sam­ment de force pour me battre encore plus. Ce décès, c’est la vie, il faut l’ac­cepter et essayer de rester fort. Je crois au destin, je crois que les choses arrivent toujours pour une raison. Mais je crois aussi que l’on contrôle sa propre destinée. »

De votre envoyée spéciale à Roland Garros

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