En conférence de presse, Roger Federer est revenu sur sa défaite du jour face à Rafael Nadal. Le Suisse s’est également exprimé sur son niveau de jeu retrouvé, niveau qui lui permet de quitter Madrid avec une « très grande confiance ».
SON RESSENTI GÉNÉRAL
Lorsque l’on sait où j’étais la semaine dernière, ce tournoi est un grand pas en avant. J’ai fait de gros progrès depuis Rome et Estoril. J’ai appris de mes défaites dans ces tournois et je repars aujourd’hui de Madrid avec une grande confiance. Je suis content de ma performance. Dans l’ensemble, je suis très satisfait. J’ai joué un super tennis et j’aurais même pu gagner. Mais j’ai raté quelques opportunités ici ou là, concédé un break de trop, mais je suis content de la façon dont j’ai joué. Je vous assure qu’il y a une semaine, je me posais plus de questions. De toute manière, le bilan de la terre battue se fera après Roland‐Garros.
LA BALLE DE MATCH*
Je reconnais qu’elle ne restera pas comme la plus « cool » balle de match de ma carrière. Mais bon, les faux rebonds sont fréquents sur terre et typiques de la surface.
*Sur la balle de match décisive, Roger n’a pas touché la balle des suites d’un faux rebond alors qu’elle était parfaitement à sa portée et a donc frappé dans le vide.
LA FINALE
J’ai pris beaucoup de risques et ça n’a pas toujours fonctionné. On n’est pas toujours récompensé lorsque l’on tente des choses. Comme je le disais, j’ai loupé un ou deux points importants ici et là, et me suis peut‐être fait breaker une fois de trop. Mais je n’étais pas si loin.
RAFAEL NADAL
Je n’avais pratiquement pas encore joué contre un gaucher sur terre battue et certainement aucun qui soit si fort que Rafa.
Lui a joué comme d’habitude, il est difficile à déborder, ne donne pas beaucoup de points. Il n’y avait rien de vraiment nouveau. Je connaissais les capacités de Rafa sur terre battue. Après tous ces matches (21), on n’a plus beaucoup de secrets l’un pour l’autre.
ROLAND GARROS
Je suis sur la bonne voie pour Paris. A Roland‐Garros, je défendrai mon titre jusqu’au dernier point. Je suis en confiance. Je sais que je peux le faire. Avec ce feeling, c’est plus facile d’aborder un tel tournoi.
Publié le lundi 17 mai 2010 à 00:50