Agacé. Roger Federer n’a pas du tout apprécié qu’un jeune supporter se soit introduit sur le court à la fin de son match pour prendre un selfie. Le Suisse espère une prise de conscience rapide comme il l’explique en conférence de presse.
Roger, comment avez‐vous réagi lorsque l’enfant est entré sur le court en fin de match ?
« La situation ne devrait jamais arriver sur le court Philippe‐Chatrier à Roland‐Garros. C’est déjà arrivé hier (lire ce samedi) à l’entraînement. Un à cinq enfants sont arrivés sur le court et personne n’a réagi. Je peux parler pour moi‐même, mais je pense que pour tous les joueurs, c’est très important que tu te sentes en sécurité sur le court de tennis. Cela m’est arrivé deux fois en deux jours, en 2009 aussi (lors de la finale). La réaction doit être plus rapide, car cela ne devrait jamais arriver. Je ne parle pas que de Roland‐Garros, mais le focus est ici pour le moment. Il y a tellement de joueurs, de fans… Il faut réagir très vite maintenant, comme pour tous les tournois du circuit. C’est primordial que le secteur de la sécurité soit bien éduqué et sache ce qu’il fait. Etre là juste en costard et cravate ne suffit pas. Ce n’est pas marrant. Le tournoi s’est excusé, et je l’apprécie. J’aimerais voir la suite désormais. »
Pour parler de la rencontre, on dit cette année que la terre battue est lente…
« C’est vrai qu’il faut ajuster son jeu par rapport aux semaines précédentes. Les balles sont différentes. C’est le changement principal. Sur terre, le jeu est différent de toute façon. C’est pour cela qu’il faut ajuster ses coups, notamment à Rome ou à Madrid, où c’était plus rapide. En tout cas, c’est ce qu’on fait toujours au cours de nos carrières. Ici, par rapport aux six semaines écoulées, les balles, les courts sont différents. Il faut s’adapter. Gagner ce premier match, c’est bien. J’ai beaucoup frappé la balle aujourd’hui. J’espère qu’au fil du tournoi, je vais continuer à m’améliorer. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le dimanche 24 mai 2015 à 15:45