He’s back. Quatre ans après sa dernière apparition du côté de la Porte d’Auteuil, Roger Federer fait son grand retour à Roland‐Garros. En conférence de presse, le Suisse a expliqué ne pas savoir à quoi s’attendre. Morceaux choisis.
Sur le fait de plus jouer comme en fin d’année 2018 en rajoutant Bercy…
« Être en bonne santé résolut énormément de problèmes. Aujourd’hui, être en bonne santé est la clé à ce niveau de ma carrière. La dernière fois que j’ai été vraiment blessé, c’était à Montréal il y a deux ans (en 2017). Depuis, je suis très content de comment va mon corps. À Rome, c’était aussi une précaution. Je voulais être sûr de pouvoir être à 100% pour Roland‐Garros. Ce que je peux dire, c’est : est‐ce que je voulais vraiment jouer Bercy ? Est‐ce que je veux jouer sur terre ? Le corps dit toujours oui. C’est aussi une question d’emploi du temps, si c’est la bonne chose à faire. La famille est‐elle ok ? Le staff est‐il d’accord ? D’un point de vue physique, les feux ont toujours été au vert et c’est un luxe à mon âge (sourire). »
Sur ses attentes à Roland‐Garros…
« Je suis très content d’être de retour à Paris en bonne santé. Le public m’a beaucoup manqué. J’ai commencé l’aventure ici il y a 20 ans maintenant, ma victoire remonte à 10 ans et c’est une des plus belles de ma vie. Je ne sais pas à quoi m’attendre exactement. C’est un peu comme en Australie en 2017 où j’étais juste content d’être de retour en bonne santé. C’est un peu la même chose. Mon adversaire (Lorenzo Sonego) sait jouer sur terre battue et il a déjà beaucoup joué sur la surface. Jusqu’à maintenant la préparation s’est bien passée. Le corps a bien réagi et je suis satisfait de la situation dans laquelle je me retrouve. Aujourd’hui (lire ce vendredi), j’ai pris congé car l’équipe a trouvé que je n’avais pas grand‐chose à prouver. Je vais refaire 45 minutes demain (lire ce samedi) car apparemment je commence dimanche. »
Sur ses chances de gagner le tournoi…
« Je ne sais pas. C’est un point d’interrogation pour moi. C’est une situation similaire à l’Open d’Australie en 2017. Il y a un peu d’inconnu. Je sens que je joue bien au tennis, mais est‐ce que ce sera suffisant contre les meilleurs joueurs ? Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est dans ma raquette. Maintenant, j’espère me mettre dans cette position contre les meilleurs. »
Sur ses souvenirs à Roland‐Garros…
« J’ai toujours aimé jouer ici. C’est le Grand Chelem le plus proche de chez moi, Bâle. J’ai joué les juniors en 1998 puis mon premier tableau final en 1999, il y a 20 ans. J’avais affronté Pat Rafter. Je me souviens aussi de la victoire de Jim Courier. À cette époque, je participais à des tournois juniors en Suisse sur terre battue et nous regardons Roland‐Garros à la télévision. Il y a 10 ans (en 2009), j’ai remporté le titre et c’est un rêve devenu réalité. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le vendredi 24 mai 2019 à 17:30